Emile Canal tourne la page

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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À l'instar de son frère Fabien, Émile Canal a décidé de ranger le vélo. Cette saison, le Franc-Comtois s'était consacré exclusivement à la compétition après avoir intégré le CC Étupes (voir ici). Quelques mois après, il tire un trait définitif sur ses rêves de professionnalisme. ''Je pensais faire un peu mieux. Au niveau régional, ça passait par contre au niveau national, c'était plus dur. Il aurait fallu faire plus le job et s'entraîner encore plus'', explique-t-il à DirectVelo.

Cette année, Émile Canal a tenté de marcher sur les traces de son frère. Pour tenter d'y parvenir, il a pu compter sur le soutien de ses parents. ''Ils m'avaient laissé un ou deux ans pour faire du vélo. Ils m'ont permis de ne pas travailler, mais ils voulaient que je fasse du vélo à fond'', apprécie celui qui a remporté le Grand Prix des Carreleurs, mais qui n'est pas parvenu à s'illustrer en Élite Nationale hormis une 5e place d'étape au Tour du Canton de l'Estuaire.

« PAS QUE LE VÉLO DANS MA VIE »

En dépit de l'échec de son ''pari'', Émile Canal ne regrette rien. ''Avec Boris Zimine, c'était super. Il m'a fait confiance même si c'était plus dur que prévu''. Au cours de la saison, le coureur de 22 ans sait ce qu'il lui a manqué : de la rigueur. Certains petits détails lui ont coûté cher. ''Je ne suis pas adepte de l'entraînement et du métier. Je ne suis pas un grand fan de vélo, c'était surtout l'effort en course qui me plaisait. En DN1, ce n'est plus une question de moteur. Il faut s'entraîner à bloc. Boris m'entraînait, mais je faisais le minimum'', admet-il.

Bien qu'il quitte les pelotons, le Franc-Comtois aura toujours un pied dans le vélo. ''C'est une page qui se tourne à haut niveau, mais je vais toujours continuer à aller rouler avec ma copine pour le plaisir. Je ne vais pas totalement couper les ponts''. Dans les prochaines semaines, il aura de quoi rebondir. Actuellement employé chez un sous-traitant de Peugeot, il va désormais privilégier son activité professionnelle. Et les à côtés. ''Je n'avais pas que le vélo dans ma vie. Je faisais également beaucoup hors du vélo'', conclut-il.

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