Vincent Pastot termine sur une bonne note. Lors de sa dernière sortie de sa saison, le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise a parachevé l'exercice 2019 de la meilleure des manières. Vainqueur de Paris-Connerré (voir classement), le Nordiste a su tirer profit du travail de sa formation tout au long de l'épreuve. ''C'est un circuit difficile dans le final. Il fallait toujours rester placé. Ça frottait beaucoup. Je ne suis pas passé loin d'une chute en début de course. Ça s'est fait à la pédale. J'ai eu la chance d'avoir mes coéquipiers avec moi. Ils m'ont replacé quand il le fallait. Romain (Bacon) et Adrien (Quinio) ont bien bossé à l'avant'', explique-t-il à DirectVelo.

« TOUJOURS UN COUP D'AVANCE »

Dans le final, grâce à la présence de ses coéquipiers à l'avant, le coureur de 21 ans a joué sur du velours. ''Je n'avais qu'à suivre les attaques derrière. Je l'ai fait à la perfection. Mes coéquipiers ont favorisé l'arrivée au sprint. J'ai réussi à sortir à trois dans les derniers kilomètres avec notre Irlandais (Conn McDunphy). Il savait que j'étais le plus rapide. Il a roulé jusqu'à l'arrivée et je n'avais plus qu'à conclure''. Un scénario de rêve pour lui. ''J'avais toujours un coup d'avance et des coéquipiers dans les groupes qui se trouvaient derrière. Ce n'était pas à moi de faire les efforts. J'ai pu m'économiser plus que les autres. Je suis un coureur qui passe partout et je sais que j'ai une pointe de vitesse. Peut-être pas assez pour gagner un sprint massif, mais en petit comité, je sais que je suis l'un des plus rapides''.

« ÇA M'A DÉBLOQUÉ »

Pour Vincent Pastot, cette victoire dispose d'une saveur particulière. ''C'est une belle ligne à mon palmarès. Ma première victoire en Élite m'avait aidé à prendre confiance en moi. Ça m'a débloqué mentalement'', souligne le lauréat du Grand Prix de Saint-Souplet qui décroche ainsi sa deuxième Élite Nationale. ''La première était un peu plus facile parce que l'on était en surnombre avec le CC Nogent-sur-Oise et qu'il y avait peu d'engagés au départ. Aujourd'hui, on était 150 et il y avait de belles équipes'', conclut-il.