Simon Verger, la victoire ou rien

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Tout vient à point pour qui sait attendre. Après avoir longtemps tourné autour de la victoire en Élite Nationale au cours de ces dernières semaines, Simon Verger a enfin conclu à l'occasion du Trophée des Champions (voir classement). Sorti au bon moment du groupe de tête, le sociétaire de Chambéry Cyclisme Formation a décroché sa quatrième victoire de la saison, après trois épreuves Toutes Catégories. Très heureux, le vice-Champion de France Amateurs du contre-la-montre est revenu sur sa journée au côté de DirectVelo.

DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Simon Verger : Je suis content. C'est ma première victoire en Élite Nationale. Je débloque enfin le compteur. Je m'en étais rapproché la semaine dernière avec une 2e place à Paris-Vierzon. Je n'étais pas passé loin. Je suis satisfait d'avoir gagné en fin de saison et montré que j'étais en forme.

« JE N'AVAIS PLUS À RÉFLÉCHIR »

Comment t'es-tu retrouvé dans le bon coup ?
On n'était que quatre dans l'équipe pour cette course. Au début, on était vraiment mal parti. On a loupé l'échappée donc j'ai dû rouler avec Thomas Delphis. Je ne me sentais pas trop bien donc je voulais rouler pour mes coéquipiers. Je me suis surpris dans le final. C'était un circuit tortueux, je ne m'attendais pas à être présent à l'avant. Avec les virages, ça se jouait au placement et je me suis retrouvé à faire la course. À la fin, j'ai retrouvé des forces.

Puis tu as attaqué !
J'étais dans la même optique que la semaine dernière à Paris-Vierzon : si ça se terminait au sprint, j'allais me faire avoir. La seule solution pour gagner, c'était d'arriver seul. Je devais donc être offensif. Je suis parti avec Émile Brenans, puis quand j'ai vu que ça allait revenir derrière et qu'il était à bloc, j'ai relancé. Je n'avais rien à perdre. Il y a eu deux ou trois virages et j'ai réussi à faire la différence. Dans les cinq derniers kilomètres, je n'avais plus à réfléchir. C'était la gagne ou rien. Je me suis mis en mode chrono et j'ai réussi à aller au bout.

Tu as pris l'habitude de terminer tes saisons très fort !
Au CCF, on ne fait pas beaucoup de courses en début d'année. On reprend plus tard que les autres. On a plus de mal sur les premières épreuves, mais quand il commence à faire beau, c'est ma période préférée. Il y a ensuite les vacances d'été qui nous permettent de ne faire que du vélo. En fin de saison, c'est la motivation qui joue. C'est une période que j'apprécie. J'arrive à bien gérer ma saison pour arriver en forme à la fin.

« J'AI ENCORE À PROGRESSER »

Quel sera ton programme pour les dernières courses ?
Il me reste Paris-Tours Espoirs et le Chrono des Herbiers. Ces deux prochaines semaines, je vais rester motivé comme je le suis. Paris-Tours est une course qui m'intéresse vraiment. C'est un autre objectif de fin de saison. Cette année, je n'ai pas beaucoup disputé de courses U23 à part Paris-Roubaix. Vu que je suis en forme, j'ai l'opportunité de bien marcher. On va pouvoir s'aligner avec une belle équipe.

Tu sembles avoir beaucoup progressé cette saison...
Depuis que je suis Espoirs, je ne fais que de progresser année après année. Je suis satisfaisait. Tout le monde ne progresse pas comme ça chaque saison. J'ai franchi des paliers dans tous les domaines, que cela soit physique, tactique ou au niveau de la cohésion de groupe. Je progresse, mais j'ai encore à progresser.



Crédit video : Cédric Congourdeau - DirectVelo

 

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