Karl-Arnold Vendelin n’est pas satisfait de sa première saison en France, avec le Team Pro Immo Nicolas Roux. Loin de là. “Je n'ai jamais réussi à être au top de ma forme. J'ai toujours couru après mes meilleures jambes, toute l'année”, souffle-t-il auprès de DirectVelo. L’Estonien pense avoir couru après une bonne condition physique dès la pré-saison. “Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. Sans doute que c'est dû, en partie, à une mauvaise préparation hivernale. J'étais malade pendant deux semaines en janvier, avec 40°C de fièvre… C'est peut-être la raison principale”.

Le coureur de 22 ans avoue ainsi avoir traîné sa misère tout au long de l’année, lui qui espérait bien mieux de son exercice 2019. Ce week-end, il semble tout de même retrouver un peu de couleurs sur les routes des 4 jours de As-en-Provence. “Je suis venu sur cette épreuve pour remplacer Mickaël Guichard, qui était appelé avec Delko. Je vais me battre pour l'équipe”.

PASSAGE OBLIGÉ PAR L'ARMÉE EN OCTOBRE

Leader du classement des points-chauds après deux étapes, il veut désormais se “battre pour conserver le maillot jusqu’au bout”. Distingué sur le podium protocolaire à Lançon-de-Provence, Karl-Arnold Vendelin a donc fait la course ce vendredi. “Je me sentais bien sur cette 2e étape, après avoir souffert le premier jour. Je n'ai pas essayé de prendre l'échappée et malgré tout, je me suis retrouvé devant, sans trop savoir comment. Parfois, ça arrive, tu suis une roue et tu finis devant…”. Une fois le groupe de contre rentré, il n’a en revanche “pas eu les jambes pour suivre Cabot et Van Gucht lorsqu'ils sont ressortis” pour créer le mouvement décisif. 

L’essentiel reste ailleurs pour celui qui “commence à aller mieux”. Mais difficile de ne pas dresser un bilan plus général malgré tout. “Je sens que c’est mieux, mais bon, c'est trop tard, on est en septembre !”. D’autant que Karl-Arnold Vendelin dispute actuellement son avant-dernière compétition de l’année, car il va devoir se rendre à l’Armée, chez lui en Estonie, dès le mois d’octobre. “Je ne sais même pas si je vais devoir y rester trois ou huit mois. Si c’est la seconde version, alors ce sera compliqué pour le début de saison 2020”. Malgré cette mauvaise saison et des doutes quant à son avenir à court terme, il “aimerait rester chez Pro Immo l’an prochain”, mais a bien conscience que la décision ne lui appartient pas totalement.