Une joie de courte durée pour Lorenzo Friscia

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Ce vendredi, les coureurs du Gragnano SC ont fait le spectacle sur les routes des 4 jours des As-en-Provence. Derrière le duo infernal Jérémy Cabot-Sten Van Gucht, ce sont deux coureurs italiens de cette même formation, en la personne de Lorenzo Friscia et Filippo Fiorelli, qui ont réglé le sprint du peloton pour la troisième place (voir classements). Lorenzo Friscia n’avait pas connaissance de cette situation de course et pensait couper la ligne en vainqueur. Il a ainsi levé les bras au passage sur la ligne. “Je n'avais vraiment pas compris qu'il y avait encore quelqu'un devant et j'ai levé les bras pour célébrer cette victoire... Qui n'en était pas une”, se marre-t-il après coup pour DirectVelo.

Immédiatement, son coéquipier Filippo Fiorelli et Maxime Urruty (Team Pro Immo Nicolas Roux) lui indiquent qu’il y avait une échappée présente à l’avant. “Sur le coup, Filippo a levé le bras et je pensais même que l'on réalisait le doublé, pendant une demi-seconde. Mais lui, il savait qu'il y avait deux coureurs devant et il m'a vite calmé”. Après l’arrivée, la frustration s’est mêlée à la colère, et une altercation a eu lieu entre les coureurs de la formation italienne et des membres de DN1. “Je n'ai pas trop compris ce qu'il s'est passé après l'arrivée. Ils s'en sont tous pris à nous... Ce doit être parce qu'on est Italiens !”, répond celui qui est notamment accusé d’avoir, avec plusieurs de ses coéquipiers, porté des coups de casque pour se frayer un chemin durant la préparation du sprint.

Forcément, le Transalpin avait du mal à cacher sa déception, quelques minutes après cette mésaventure. Mais il se voulait déjà d’attaque pour la fin de semaine. “C'est comme ça, tant pis... Ce n'est pas fini. Il reste encore deux possibilités sur des étapes en ligne”.

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