Jérémy Cabot : « J'ai peut-être surpris du monde »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Jérémy Cabot continue sa moisson. Ce week-end, il a décroché ses 12e et 13e succès sur le Tour du Chablais (Elite Nationale) en remportant une étape et le classement général final (voir classements). Le sociétaire du SCO Dijon exprime sa satisfaction à DirectVelo et pense à la prochaine manche de la Coupe de France DN1, le Grand Prix de Blangy.

DirectVelo : Que représente pour toi cette 13e victoire de la saison ?
Jérémy Cabot : C'est bien, ça valide ma belle victoire de la veille. Je suis content d'avoir gagné au sommet du col du Corbier. Je venais pour gagner cette étape-là. Je savais que je pouvais le faire. Ça a peut-être surpris un peu de monde. Gagner le général du Chablais, c'est toujours bien, c'est une course quand même dure avec un beau palmarès. Tous mes équipiers ont bien bossé. On avait quatre coureurs de deuxième catégorie dans l'effectif. Je pense qu'il y a beaucoup d'équipes qui nous voyaient faibles collectivement. On a répondu présent. C'est toujours agréable de pouvoir partager ces victoires-là.

« LE TYPE DE PENTE QUI ME CORRESPOND BIEN »

Comment s'est passée la troisième et dernière étape ce dimanche ?
Les 70 premiers kilomètres étaient plutôt plats. On a réussi à laisser partir une échappée pas dangereuse pour nous. Après, on s'est fait attaquer très tôt surtout par les coureurs de l'AVC 'Aix-en-Provence qui n'étaient pas très loin au général. Ça n'a pas été simple. Ils ont cherché à m'isoler. J'avais une équipe solide. De plus, Clément Javouhey était dans l'échappée, donc ça m'a permis de le récupérer. Lors des 30 derniers kilomètres, j'étais tout seul. Il y avait un long col roulant d'une quinzaine de kilomètres. Je l'ai monté à ma main, c'est le type de pente qui me correspond bien. J'avais de bonnes jambes. Je n'ai jamais été trop inquiété. Il fallait être vigilant. Les 2e et 3e du classement général étaient à moins de 20 secondes. Il fallait que je réagisse tout de suite s'ils m'attaquaient. Les autres étaient un peu plus loin, ça m'a permis de gérer les efforts. Je commence à avoir un peu d'expérience aussi, ça aide dans ce genre de situation.

Tu es en forme en ce mois d'août après ton succès d'étape au Tour de Côte d'Or et tes deux 3e places au Prix de la Ville de Bavay et au Grand Prix des Marbriers...
En terme de résultats, il y a eu un petit creux fin juin-juillet, j'ai un peu moins couru. J'avais la fatigue du Championnat de France. Après, je me suis préparé pour le Tour Alsace. On me voyait un peu moins dans les résultats. Il fallait un peu souffler début juillet pour pouvoir bien réenchaîner. Ça prouve que j'ai eu raison de le faire. Je reviens bien, j'enchaîne. On repart sur de bonnes bases.

« GAGNER UNE COUPE DE FRANCE »

Quelle est la suite du programme pour toi ?
Samedi prochain, il y aura la Coupe de France avec le Grand Prix de Blangy, puis dimanche une Classe 2 avec le Grand Prix de Nogent-sur-Oise. J'aimerais bien gagner une Coupe de France avant la fin de la saison. Ce sont toujours des belles victoires à accrocher. Je prends les courses comme elles viennent. Je ne me mets pas de pression particulière.

Tu finiras la saison avec l'équipe de France militaire...
En effet, fin septembre, je disputerai Paris-Chalette-Vierzon et le Paris-Connerré sous leurs couleurs. Ensuite, j'irai disputer le Championnat du Monde militaire en Chine. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Je ne sais pas quels coureurs seront au départ. Je ne sais pas quel niveau il y aura. Ce sera un peu l'inconnu. On verra ce que ça donnera. Ce sera une belle expérience humaine. On m'a demandé de venir, je n'allais pas dire non, c'est une opportunité qui est sympa.

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