Jefferson Cepeda : « Il n’y a pas de mots »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Jefferson Cepeda a été récompensé. Après plusieurs échappées sur le Tour de l’Avenir, l’Equatorien a mis au fond ce dimanche, au Corbier (Savoie), lors de la 10e et dernière étape "On visait la victoire d’étape, reconnaît-il auprès de DirectVelo. C’était l’objectif pour cette dernière journée. J’avais déjà de bonnes jambes ces derniers jours, mais je n’étais pas en réussite. Il fallait attendre de se retrouver dans la bonne échappée ".

Le coureur de 21 ans est parti d’entrée en compagnie de quinze coureurs. Au fil de l’ascension du col du Glandon, le groupe de tête a perdu des unités. "Je voulais avoir un coup d’avance, c’était important avant la dernière ascension. J’y ai toujours cru. Dans la montée finale, j’ai senti que j’avais de bonnes jambes, et j’y suis allé à environ trois kilomètres de l’arrivée (attaque décisive aux 2700 mètres, NDLR)", dit le coureur qui a devancé le Luxembourgeois Michel Ries de 27’’.

FAIRE CARRIÈRE EN EUROPE

Jefferson Cepeda s’est offert son premier succès au niveau international. "Je suis extrêmement heureux de gagner une étape comme celle-ci sur le Tour de l’Avenir, confie-t-il. Au-delà d’être une victoire personnelle, c’est surtout un succès pour l’ensemble de notre sélection. Je ne peux pas vraiment décrire ce que je ressens. Il n’y a pas de mots. Grâce à Dieu, je remporte l’étape reine de cette épreuve, c’est super !".

Ce succès prouve une nouvelle fois la bonne santé du cyclisme équatorien après le succès, en mai dernier, de Richard Carapaz sur le Tour d’Italie. "Ces dernières années, l’Equateur a sorti plusieurs coureurs pour les emmener au plus haut niveau. Nous avons prouvé ici que nous avons une bonne génération. A titre personnel, cela fait trois ans que je suis à un bon niveau et que je progresse". Il rêve désormais de faire carrière en Europe. "En Amérique du Sud, ce n’est pas le même cyclisme. En Europe, les courses sont différentes, c’est plus tactique. Je pourrais apprendre beaucoup plus de choses encore si je courrais en Europe à l’année".


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