Michel Ries : « Personne n'est au-dessus des autres »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Michel Ries est en forme sur le Tour de l'Avenir. L'homme fort du Luxembourg est arrivé, samedi, dans le groupe des costauds lors de l'étape de Mauriac (voir classement). Mais le coureur de 22 ans pointe à 3'04'' du maillot jaune, Simon Guglielmi, après un contre-la-montre par équipes difficile. A 48 heures de l'arrivée dans la montagne, le 10e de l'édition 2019 fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel regard portes-tu sur ta première partie de Tour de l'Avenir ?
Michel Ries : Ça s'est passé comme prévu. Je suis resté avec les meilleurs samedi. Ce n'était pas vraiment une étape qui me convenait à 100% car la dernière montée était « explosive ». C'est donc bon signe d'être resté avec les meilleurs ce jour-là. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas perdu de temps sur les étapes.

« LES PETITES NATIONS ONT UN DÉSAVANTAGE »

En revanche, vous avez perdu 2'50'' sur le contre-la-montre par équipes...
On n'a pas vraiment des grands rouleurs dans l’équipe. En plus, Ken Conter était un peu malade. Ce n'était pas vraiment idéal. On ne peut rien changer, ça s'est passé ainsi. Ce sont toujours les petites nations qui ont un désavantage sur une discipline comme ça. C'est peut-être un peu dommage. Mais il y a encore des étapes dures qui arrivent. On peut encore jouer le classement général et aussi les étapes.

Après avoir été blessé ce printemps, tu avais fait un très bon Tour du Val d'Aoste (lire ici). Penses-tu avoir encore amélioré ta condition ?
Je m'étais bien préparé avant le Val d'Aoste. Après la course, j'ai pensé à récupérer car c'était une course assez dure. Je savais grâce au Val d'Aoste que j'avais le niveau en montagne mais j'avais besoin encore d'un peu rythme. C'est pour cette raison que j'ai participé au Championnat d'Europe.

« LA COURSE EST TRÈS OUVERTE »

Es-tu optimiste pour la suite ?
Au Tour Val d'Aoste, mi-juillet, j'ai vu que je pouvais gagner des étapes de montagne (Il s'est imposé lors de la 3e étape, NDLR). Après mes deux participations au Tour de l'Avenir, je pense que j'ai de l'expérience sur des étapes comme celles des Alpes.  Je suis assez confiant. Pour le moment, il n'y a personne qui est au-dessus des autres. Contrairement à ces dernières années, il n'y a pas de grand favori. La course est très ouverte.

Crois-tu à la victoire finale ?
On va voir... On a quand même perdu un certain temps sur le contre-la-montre par équipes. Ce sera peut-être un peu difficile pour gagner le général. C'est dur à dire. Les étapes des Alpes sont courtes mais difficiles.

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