Quentin Pacher : « Les bonifications seront ultra importantes »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Quentin Pacher reste dans le jeu. Ce dimanche, il a terminé dans le premier petit peloton à la poursuite de Loic Vliegen, lauréat de la 2e étape du Tour de Wallonie (voir classements). “La pluie ne rend pas les choses faciles sur ces routes, depuis deux jours. C’est assez dangereux. Aujourd’hui (dimanche), c’était sûrement l’étape qui pouvait permettre de creuser le plus d’écarts. Il y aura d’autres étapes compliquées, mais avec des bosses plutôt en milieu de parcours, analysait-il pour DirectVelo, ce dimanche en fin de journée. Il faudra voir aussi ce que peut donner l’arrivée de mercredi, mais j’imagine que ce sera moins dur que lorsque l’on arrivait à la Citadelle de Namur. Cela dit, je dois avouer que je ne connais pas bien les étapes, donc je suis dans l’inconnu”.

En début d’épreuve, les hommes de Vital Concept-B&B Hôtels espéraient jouer le classement général avec Bryan Coquard. Mais après deux étapes, le sprinteur de la formation bretonne se retrouve à 54” du maillot jaune. “On espérait que Bryan (Coquard) perde le moins de temps possible aujourd’hui (dimanche) pour ensuite jouer quelque chose au général avec lui, s’il gagnait des étapes, avec le jeu des bonifications. Maintenant… Même s’il gagne les trois prochaines étapes, ça ne suffira pas… Sauf gros retournement de situation. Mais bon, le plus important, c’est de jouer une étape, déjà”, relativise Quentin Pacher. “Dans les trois prochains jours, les bonifications seront quand même encore ultra importantes”.

« ON VA SE CONCENTRER SUR LES SPRINTS »

La priorité pour les « Men in Glaz » reste donc de jouer une étape, ou mieux, avec Bryan Coquard. De là à se focaliser uniquement sur cet objectif ? Est-il envisageable de voir les hommes de Jérôme Pineau passer à l’offensive malgré tout ? On va se concentrer sur les sprints mais il faudra aussi faire attention, s’il y a des opportunités. La course peut être décousue comme cadenassée. C’est difficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que l’équipe est très solide ici. Nous avons Kévin (Reza) et Jonas (Van Genechten) qui sont surtout là pour entourer Bryan dans les sprints. Les autres, nous pouvons créer du mouvement avec Cyril (Gautier), Pierre (Rolland) ou moi-même. Est-ce qu’on va tenter ? Je ne suis pas capable de dire si l’on va se lancer dans ce type d’opérations…”, préfère-t-il sourire.

Suite à ce Tour de Wallonie, Quentin Pacher se concentrera sur les autres échéances à venir. Parmi elles, deux priorités sur son calendrier : l’Artic Race puis la Bretagne Classic. La première lui “convient très bien. C’est une course que j’apprécie et ce sera sensiblement les mêmes routes qu’au Tour de Wallonie d’ailleurs, avec des profils pour puncheurs”. Quant à la seconde, elle est “très importante pour moi comme pour l’équipe, à domicile et en WorldTour”.

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