Benjamin Marais a fait ses preuves

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Pour ses débuts chez les Juniors, Benjamin Marais réalise une saison solide et convaincante. Il l’a encore prouvé ce week-end en prenant la 7e place du Signal d’Ecouves, en Coupe de France. “Il y avait du gros niveau, avec tous les futurs favoris du Championnat de France, alors je suis bien content de terminer dans le Top 10. Le chrono s’est plutôt bien passé malgré un vent qui m’avait un peu découragé sur la première partie, puis j’ai réussi à courir à l’avant durant l’étape en ligne”. Auteur de nombreux Top 10 depuis le début de saison, le licencié du VC Herbretais se montre régulier depuis l’hiver dernier (voir sa fiche DirectVelo). “Grâce au CREF des Pays de la Loire, j’ai notamment pu me mettre dedans dès le début d’année en me testant sur de très grosses courses belges comme la Nokere Koerse ou le Tour des Flandres. Ces expériences-là aident à progresser”.

Durant le prochain Championnat de France, le Vendéen - né à Cholet (Maine-et-Loire) mais qui a grandi près des Herbiers - espère franchir un nouveau cap. “Sur la dernière manche de Coupe de France, j’ai vu que je pouvais faire partie des dix meilleurs. Je pense pouvoir faire encore un petit peu mieux”. En réalité, s’il ne s’interdit rien pour la course en ligne, Benjamin Marais évoque surtout ici l’épreuve du contre-la-montre, puisqu’il doublera les deux courses. “Il faudra se battre face à tous les costauds, et il y en a quelques-uns ! Ce ne sera pas facile, mais il faut y croire”.

« ON SAIT QUE ÇA TOURNE VITE »

Le Junior 1ère année n’oublie pas d’où il vient, lui qui a déjà su franchir plusieurs étapes. En début de saison, il a notamment dû se battre pour convaincre le CREF des Pays de la Loire de lui faire confiance sur l’exercice de l’effort en solitaire. “Ils nous mettent des vélos à disposition mais au début, c’est surtout Antonin Corvaisier et l’Australien Antoine Gizardin qui bénéficiaient de tout ça. Je n’avais pas encore fait mes preuves”, concède-t-il auprès de DirectVelo. Mais il a vite convaincu ceux qui l’entouraient. “Dès les premiers chronos, ils ont vu que ça se passait bien”.

Il faut dire que Benjamin Marais avait déjà pris l’habitude de faire du travail spécifique contre-la-montre, tous les mardis, pendant une heure, lors de sa saison de Cadets 2. Désormais, il sort sa machine une fois par semaine, en moyenne. Ancien triathlète reconverti au cyclisme depuis les rangs Minimes, il se retrouve désormais 3e du Challenge Morphologics-DirectVelo des J1 (voir classement). Ça prouve que je marche bien, car les plus costauds sont en haut du classement”.  Bien qu’il reste encore de gros rendez-vous en cette fin de saison, est-il également tentant de se projeter vers la saison 2020, où les J2 actuels ne feront plus partie de son peloton ? “Pas vraiment, car il y aura aussi une nouvelle génération de J1 et on sait que ça tourne vite. Je ne ferai pas forcément une meilleure saison l’année prochaine de toute façon”, conclut-il, prudent.

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