Dimanche dernier, Wesley Van Dyck s'est fait surprendre lors du sprint à douze par Tuur Dens et Niels Merckx. Pourtant, le coureur de Vetrapo Cycling Team a réalisé la bonne opération en s'emparant de la tête du classement de la Coupe de Belgique pour Elites sans Contrat et Espoirs avec deux petits points d'avance (lire le classement ici). "C'est un rêve qui devient réalité", se réjouit-il auprès de DirectVelo. 

Visiblement, manquer la victoire ne le dérange nullement. "Cette fois-ci, non car j'ai un bon lot de consolotion. Mon objectif principal était de conquérir le maillot jaune de leader. J'ai réussi." Même si l'ancien sociétaire de BEAT Cycling Club se rendait en province anversoise dans le but de limiter les dégâts par rapport aux deux premiers du classement, Jochen Deweer et Benjamin Verraes. "Je suis rapide au sprint mais face à eux, ce n'est pas évident. De plus, je ne me sentais pas super bien alors j'ai décidé de jouer la carte de l'offensive".

FRAPPER UN GAND COUP EN SEPTEMBRE

Généreux dans l'effort, le coureur de 24 ans a manqué de fraicheur dans la dernière ligne droite. "Ce sont des gars rapides aussi. Donc, ce n'est pas une honte de perdre contre eux." A deux manches du terme, Wesley Van Dyck peut entrevoir la victoire finale. "J'aimerais frapper un grand coup en septembre à Momignies et à Erezée où les parcours devraient me convenir davantage".

Mais avant tout chose, le 2e de la Schaal Soeters va profiter des "Gentse Feesten", le rendez-vous incontournable pour tout Gantois qui se respecte. Pendant dix jours (et dix nuits), la vieille ville est rendue pour l'occasion totalement piétonne. "Et comment, je vais aller en boire une pour fêter ce beau maillot", termine-t-il.