Sten VAN GUCHT

VC Villefranche Beaujolais

2e de l'étape

« On s'est retrouvé devant à trois de l'équipe avec Tao Quemere et Nicolas Durand. Ça ne s'entendait pas très bien car nous étions surreprésentés. Juste avant que le peloton rentre, Tao (Quemere) est sorti avec Sébastien Fournet-Fayard. Ensuite, Nicolas Durand est parti en contre avec deux autres coureurs. J'ai suivi tous les contres qui sont sortis après. Jimmy Raibaud avait 50 mètres d'avance au début d'une petite descente. J'ai accéléré et Mickaël Guichard est revenu. On a roulé dix kilomètres à fond et l'on a bouché la minute d'écart. Dans le final, on a eu pas mal de malchance avec Tao qui a crevé alors qu'il était vraiment costaud. Je ne savais pas trop où était le peloton et je voulais creuser les écarts pour éliminer le plus de monde possible. Du coup, je n'ai pas attaqué et j'ai décidé de jouer l'étape au sprint. Un sprint comme ça était idéal pour moi. Guichard a attaqué à un kilomètre et demi de l'arrivée. J'ai bouché le trou et il m'a laissé lancer. Je lui ai mis un ou deux vélos, puis j'ai déraillé à 150-200 mètres de la ligne. Ça fait un peu chier, surtout que ça fait six semaines que je gagne quasiment tous les sprints auxquels je participe. Pour le classement général, il n'y a rien de perdu, on est encore trois du VC Villefranche à être bien placés ».

S. VAN GUCHT

Jimmy RAIBAUD

CR4C Roanne

3e de l'étape

« Ça s'est fait à la pédale et à l'usure. Nous avons perdu des coureurs au fil de l'étape. Il a fait super chaud et le parcours était dur. Ça s'est joué à l'endurance. Mickaël Guichard a attaqué à la borne. J'ai alors été pris des crampes. Je ne pensais pas pouvoir les suivre. Heureusement, ils se sont relevés (Mickaël Guichard et Sten Van Gucht). J'étais encore perclus de crampes, je ne pouvais rien faire. Mes jambes étaient bloquées. Je suis passé près de la victoire donc ça fait chier. Mais ils étaient les deux les plus forts de l'étape. Il n'y a rien à dire. Je n'ai pas pu sprinter. Il y aura peut-être encore des grosses défaillances lors de la dernière étape. La course sera peut-être similaire à aujourd'hui (samedi). »

J. RAIBAUD

Sébastien FOURNET FAYARD

Team Pro Immo Nicolas Roux

6e de l'étape

« L'étape n'était pas facile. Il n'y avait que trois GPM répertoriés, mais l'organisation aurait pu en mettre une dizaine. Ça tournait beaucoup sur des petites routes. C'était usant. Il fallait être attentif. J'ai fait une grosse partie de la course à l'avant, dans différents groupes. Ça m'a permis d'anticiper et de me retrouver dans la bonne échappée. Je suis content pour Mickaël (Guichard). Nous avons une belle équipe pour défendre le maillot. Notre week-end est déjà réussi. Je reviens en forme après avoir connu des moments moins bons en mai et en juin. Mes objectifs vont bientôt arriver. Ça va me remettre en confiance. Je suis motivé pour le Tour de Guadeloupe qui me correspond bien. Je vais bien le préparer en montagne. »

S. FOURNET FAYARD

Jacques LEBRETON

EC Saint-Etienne Loire

7e de l'étape

« Je n'ai pas couru le week-end dernier au Championnat de France. J'avais terminé le Tour de Savoie Mont-Blanc fatigué. J'ai préféré me reposer. Je me suis tout de même entraîné malgré la chaleur. L'objectif, c'était de refaire du jus avant ce Tour du Pays Roannais. Je suis content car les jambes ont répondu comme je le voulais. J'ai beaucoup souffert de la chaleur. J'ai eu un passage à vide en milieu de course, puis les jambes sont revenues. Je me suis bien réhydraté. J'étais dans un groupe de seize coureurs où l'entente n'était pas très bonne. Je ne voulais pas qu’on s'enterre et que l’on perde trop de temps au général. Je suis donc sorti. Jérôme Mainard est venu avec moi. Deux coureurs sont rentrés sur nous. Nous avons essayé de limiter les dégâts. »

J. LEBRETON

Sébastien HAVOT

CC Nogent-sur-Oise

9e de l'étape

« À la base, ce n'était pas spécialement prévu que je sois au Tour du Pays Roannais. Avec mon excellente forme du Championnat de France, on a décidé de décaler le programme et de venir ici. Dans le final, c'était un peu plus compliqué à gérer. On s'est fait piéger avec le groupe de huit qui est sorti. Derrière, on a essayé de relancer la course. Romain Bacon est sorti en premier, mais il s'est fait reprendre. Ensuite, j'y suis allé. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec Jérôme Mainard et Jacques Lebreton. On a dû faire 25 kilomètres tous les trois. On a essayé de revenir au plus près du groupe de tête pour limiter les écarts, voire jouer l'étape. Malheureusement, on n'a pas réussi à rentrer. Je termine à la 9e place. Ça reste un résultat correct qui montre que la forme est toujours là. Il reste encore une étape dimanche. Je n'ai pas envie de rester sur une 9e place, on va essayer d'aller chercher mieux lors de l'étape et ensuite, on verra pour le classement général. Je vais peut-être repartir à l'attaque. »

S. HAVOT

Lucas PAPILLON

CR4C Roanne

26e de l'étape

« La course a été très décousue. J'ai toujours été plus ou moins à l'avant. J'étais dans une dynamique offensive. À un moment donné, ça s'est regardé alors que l'on était un bon groupe. Ils sont sortis à deux (Sébastien Fournet-Fayard et Tao Quemere). Derrière, il y a eu un regroupement, donc je suis sorti avec Meyer et un autre coureur. Ça s'est encore regardé. On a fait une belle chasse pour les récupérer. On a bien mis 25 kilomètres pour rentrer devant. Après, on s'est retrouvé à cinq devant, c'était parfait. Tout le monde collaborait bien, mais on s'est un peu relevés car il y avait un contre avec Jimmy Raibaud et deux autres coureurs avaient également leur équipe représentée. Ça a roulé très fort. Ensuite, ça s'est fait à la jambe et à la tolérance à la chaleur. En ce qui me concerne, à 15 kilomètres de l'arrivée, j'ai été victime d'une insolation. J'ai cru que j'allais m'arrêter au bord de la route. C'était compliqué. J'ai fini tranquille pour être d'aplomb demain (dimanche). Je pense que tout le monde a mal partout aujourd'hui (samedi). »

L. PAPILLON