Le long sprint victorieux de Jesse Vandenbulcke

Crédit photo Marc Dreesen

Crédit photo Marc Dreesen

Jesse Vandenbulcke a pris le pari de lancer son sprint aux 500 mètres. "C'était soit la victoire soit la défaite", assume-t-elle auprès de DirectVelo. Au terme des 25 secondes d'effort, la sociétaire de Doltcini-Van Eyck Sport a pu lever les bras et remporter le titre national à Gand. "Dont j'osais à peine rêver."

Ce succès a pris corps dès le premier tour quand douze concurrentes ont su sortir du peloton. Elles ont eu jusqu'à quatre minutes d'avance. Néanmoins, la sportive de 23 ans a senti qu'elle devait relancer l'allure. "J'avais le sentiment que certaines n'étaient pas assez fortes. J'ai écrémé le groupe. Je suis désolée pour elles mais c'est la course. Je n'ai pas la place pour les sentiments."

ELLE VIENT D'EMMENAGER A GAND

Elles se sont donc retrouvées à quatre avec sa coéquipière Mieke Docx, Julie Van de Velde (Lotto-Soudal) et Ann-Sophie Duyck (Parkhotel Valkenburg). Ces deux dernières ont essayé tour à tour d'attaquer sur ce circuit plat mais sans succès. Elles se sont donc présentées à quatre dans la dernière ligne droite avec le résultat que l'on connait (voir le classement). "A l'approche du dernier tour, j'ai vu mon entraineur. Cela m'a redonné du courage. Mon directeur sportif Marc Bracke n'arrêtait pas de dire que je pouvais l'emporter. Je l'ai fait, même si j'ai toujours du mal à y croire."

Cette victoire retentissante arrive alors qu'elle vient de déménager à Gand. "Oui, je viens de m'installer. Cela rend ce sacre encore plus particulier. C'est un cadeau d'anniversaire à l'avance pour mon fils Fabian qui aura deux ans dans quinze jours".

UNE ABSENCE DE DEUX ANS

Un garçon qu'elle a donc eu en 2017. "J'ai été absente de la compétition pendant deux ans. J'avais des maux de dos à répétition. Je n'étais pas loin de la hernie discale. J'ai ensuite travaillé deux mois en Egypte en tant qu'animatrice pour enfants et c'est à ce moment-là que je suis tombée enceinte de mon petit. Il n'était pas prévu mais nous étions heureux de l'accueillir et maintenant, je peux profiter pleinement de ma carrière que je ne devrai pas interrompre pour satisfaire un besoin de maternité. C'est déjà fait", conclut-elle. 

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