Flavien Maurelet va disputer ce dimanche son deuxième Championnat de France dans les rangs professionnels. Le sociétaire de Saint-Michel Auber 93 s'était imposé en 2017 chez les Amateurs, sous les couleurs du GSC Blagnac Vélo Sport 31. "C'est un moment hyper important de la saison. Je ne me mets pas forcément de pression sur cette course. Si ça doit sourire, ça sourira. Si ça ne va pas, tant pis, en espérant qu'un mec de l'équipe fera une belle place", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

« J'ESPERE QUE ÇA PAIERA »

Le coureur de 28 ans craint plus la distance que la chaleur. "J'aime bien la chaleur, ça ne me dérange pas. La distance sera importante. On n'a pas l'habitude de faire autant de kilomètres", reconnaît-il. Il n'a pas pour autant rallongé ses sorties d'entraînement. "Nos courses sont assez longues comme ça. On a un programme assez chargé", rétorque-t-il. "Ma condition n'est pas trop mal quand même en ce moment. J'espère bien figurer. Mes sensations sont bonnes", poursuit-il. Flavien Maurelet a terminé 4e d'une étape des Boucles de la Mayenne ce mois-ci. Il sort de la Route d'Occitanie. "C'était un peu compliqué, il y avait des champions. C'était vraiment difficile avec pas mal de montées. On a eu un sprint massif et un en petit comité où Anthony Maldonado a terminé 6e. Ce n'était vraiment pas simple, mais c'était l'idéal comme préparation. Dès que j'ai sauté sur les étapes de montagne, j'ai fini à mon train en pensant plus au week-end d'après. J'en ai profité pour bien travailler. J'espère que ça paiera", décrit-il. 

« ÊTRE HONNÊTE AVEC SOI-MÊME »

Flavien Maurelet n'a pas eu le début de saison escompté. "Ça a été un peu compliqué cette année. Généralement, je reviens bien à partir de début mai. Ça a été le cas un peu plus tard que prévu. Je voulais être un peu meilleur avant. Maintenant, ça va. J'attends avec impatience la fin de saison", lance celui qui connait bien le parcours de La Haye-Fouassière pour avoir disputé à deux reprises la Classic Loire Atlantique. "L'année dernière, je n'avais rien fait de spécial. Cette année, je me sentais vraiment bien sur ce circuit. J'ai été dans la grosse cassure de 25 coureurs et j'ai roulé à trois bornes de l'arrivée. J'aime bien ce circuit, il me convient bien. J'aime bien ce relief, ce ne sont pas des côtes hyper longues... C'est plus pour les puncheurs que pour les grimpeurs. Il faut avoir les watts sur ce type de parcours", glisse-t-il. Le Picard avisera en fonction de ses sensations le Jour-J. "On a des hommes en forme comme Kévin Le Cunff ou Anthony Maldonado. Il va falloir être honnête avec soi-même. Si je sens que ça ne va pas trop, je ferai le boulot pour les gars. Tout le monde part dans cette optique-là", conclut-il.