Tony Gallopin : « Je vais m’adapter »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Tony Gallopin est satisfait de sa semaine. Déjà bon 9e de la première édition du Mont Ventoux Dénivelé Challenge lundi dernier, après avoir parfaitement épaulé Romain Bardet sur les routes vauclusiennes, le puncheur d’AG2R La Mondiale a réalisé une course solide, entre jeudi et dimanche, sur la Route d’Occitanie (2.1). Auteur de bonnes prestations lors des deux étapes de montagne, il a finalement bouclé l’épreuve à la quatrième place du classement général final (voir classements). “C’était bien. J’ai réussi à me battre avec les meilleurs en montagne, alors que ce n’était pas forcément des montées qui me convenaient. Il y avait de forts pourcentages, où je suis toujours limité par rapport aux purs grimpeurs. Dans ces conditions, je peux m’estimer satisfait d’avoir enfin retrouvé des sensations en montagne”, résumait-il auprès de DirectVelo ce dimanche.

Lorsque l’on interroge l’ancien maillot jaune du Tour de France sur sa relation avec la montagne, il préfère s’en amuser : “J’aime la montagne. Je pense que c’est elle qui ne m’aime pas toujours”. Au top de sa forme, le Francilien peut espérer accompagner les meilleurs, ou presque. “Je prends toujours du plaisir à grimper des cols, même si je sais bien que ce n’est pas ma qualité première. Je travaille dur pour être là, devant, avec les meilleurs, mais c’est toujours compliqué. Dès que je me retrouve avec les meilleurs, comme ici, ça fait plaisir”.

« JE VAIS FAIRE LE MAXIMUM POUR AVOIR CE MAILLOT »

Place désormais aux Championnats de France de la Haye-Fouassière, où Tony Gallopin tentera de décrocher un maillot bleu-blanc-rouge qui se refuse à lui depuis de nombreuses années. “C’est un objectif, comme tous les ans. C’est l’un des objectifs de ma carrière, même. Tous les ans, je fais le maximum pour y arriver. J’ai souvent connu des déceptions… L’an dernier, j’étais resté sur une chute et des côtes cassées, sur une course qui était à la maison et qui me convenait bien”, rappelle celui qui avait lourdement chuté sur le circuit de Mantes-la-Jolie. “Mais comme tous les ans, ça reste important, et je vais faire le maximum pour avoir ce maillot”.

Malgré sa grande expérience, le coureur de 31 ans avoue ne pas avoir de grands repères sur ce circuit, qu’il n’a emprunté “qu’une fois, il y a une dizaine d’années. Je ne m’en souviens plus trop”, concède-t-il. Sur le papier, le circuit ne semble pas idéal pour lui, mais il est prêt à faire avec. “Sur une course d’un jour, je préfèrerais que ce soit plus dur que ça. C’est toujours mieux pour moi, mais je vais m’adapter. Il va falloir essayer de trouver des solutions”.  

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