Le temps presse pour Yann Pestiaux

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Discret depuis le début de saison, Yann Pestiaux a le moral dans les chaussettes. Le coureur de Wallonie-Bruxelles Development Team regrette la légéreté de son programme. "L'an dernier, à pareille époque, j'avais presque le double de jours de course. Cette année, j'ai eu peu de courses pour me mettre en condition. La forme arrive seulement maintenant", déplore-t-il auprès de DirectVelo

Auteur d'un hiver sans tracas, l'Hennuyer a quand même dû laisser sa place aux rouleurs-sprinteurs de son équipe. "Nous avons beaucoup de coureurs de qualité. Ils méritaient autant que moi d'être dans les sélections. C'est la dure loi du vélo."

RECEVOIR SA CHANCE PERSONNELLE

Mais le citoyen de Chimay commence à stresser d'autant que les semaines défilent. "D'un côté, je me dis que nous ne sommes qu'à la moitié de la saison. Tout peut aller vite. D'un autre côté, je suis Espoir 3. C'est une année importante pour mon avenir. Je dois signer des résultats pour passer à l'échelon supérieur".

Cette situation déstabilise le coureur de 20 ans. "J'avais de meilleurs résultats les deux dernières années alors que j'ai beaucoup travaillé pour l'équipe. Mais si je ne reçois pas ma chance, cela devient compliqué alors qu'il a été convenu que je pourrais davantage jouer ma carte personnelle en 2019."

Autre point négatif : l'absence de courses pros. "C'est pour tout le monde la même chose mais il n'empêche que cela fait encore des occasions en moins pour s'exprimer." Désormais, une seule chose compte pour le 11e du Trophée Umag (1.2) : Etre retenu le plus souvent possible et faire de son mieux sur chaque course.

 

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