Marie Gielen, une Orange chez les Bleues

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

La semaine dernière, Marie Gielen a apprécié chaque sortie lors du stage de l’Équipe de France Féminine. "Je ne roule pas souvent en montagne. C'est dur, mais les paysages sont beaux", savourait-elle auprès de DirectVelo depuis Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) où les Bleues avaient pris leurs quartiers.

CHEZ LES TRICOLORES AVEC AUDREY CORDON-RAGOT

Surtout, sa présence parmi les onze filles retenues était la preuve de son retour en forme après une année 2018 difficile. Une tendinite au genou apparue en janvier avait grandement perturbé sa saison. "J'ai arrêté un mois, puis j'avais toujours mal au moment de la reprise, rapporte-t-elle. J'ai sans cesse arrêté et repris. Je n'ai donc jamais vraiment pu retrouver mon niveau. J'ai changé des choses depuis. J'ai revu mon entraînement, j'ai essayé de m'adapter au niveau de la musculation et du travail en force pour ne pas que ça se ré-inflamme". Avec réussite. En mars dernier, elle a pris la 3e place du Grand Prix de Chambéry. "Ce résultat a effacé tous les problèmes, reconnaît l'Espoir 3e année. Puis j'étais encore contente de finir 8e au Grand Prix Trévé-Le Ménec-Loudéac, la première manche de la Coupe de France".

Ses bons résultats lui ont donc ouvert les portes de l'Équipe de France pour le rassemblement en Maurienne et surtout pour le Tour de Bretagne Féminin. "Ça va être une belle expérience", apprécie la Toulousaine installée à Besançon. Elle va notamment côtoyer Audrey Cordon-Ragot et Juliette Labous (voir la sélection). "J'ai hâte d'apprendre à leurs côtés. J'ai envie de les aider au maximum. Ça motive à travailler encore plus", promet-elle.

LA DOUBLE NATIONALITÉ

Pour cette saison 2019, elle s'est fixée trois objectifs : enchaîner les sélections avec les tricolores, obtenir de bons résultats en Coupe de France et réussir de beaux Championnats de France. Avec les départs de Jade Wiel, Marine Strappazzon et Emeline Eustache, son rôle a évolué au sein de la DN du VC Morteau-Montbenoît. "J'ai quasiment toujours le rôle de leader sur les courses qui me correspondent. C'est un peu stressant car il y a plus de pression, mais ça permet de découvrir un nouveau rôle", confie celle qui apprécie les terrains escarpés.

À 21 ans, elle pense "forcément un peu" à intégrer une formation UCI. Et son regard se tourne alors vers les Pays-Bas, la nation de ses parents. "Avec mes origines, j'aime bien les équipes néerlandaises. Je parle la langue. J'ai toujours bien aimé la culture cycliste néerlandaise, même si je n'ai jamais disputé de course là-bas. Pourquoi pas intégrer une équipe néerlandaise un jour...", sourit Marie Gielen qui a l'avantage de posséder la double nationalité.

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