Simon Guglielmi : « J’y croyais vraiment »

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Difficile de ne pas avoir de regrets pour Simon Guglielmi. Ce dimanche, le sociétaire de la Continental Groupama-FDJ a pris la 2e place de la 4e et dernière étape de la Ronde de l’Isard, après avoir passé la journée aux avant-postes. Sur la ligne d’arrivée, il a été devancé au sprint par l’un de ses compagnons de fugue et compatriote, Matis Louvel (voir classements). “On a passé une belle journée à l’avant, et c’est vraiment dommage de ne pas l’avoir concrétisée par une victoire, en passant si près”, soufflait-il sur le chemin du retour, auprès de DirectVelo.

Pour cette étape ariégeoise marquée, comme les précédentes, par une météo capricieuse et l’enchaînement des difficultés, l’ancien coureur du CR4C Roanne avait prémédité son coup, alors que seul son coéquipier Théo Nonnez - 5e du général avant le départ - avait pour consigne de rester au sein du peloton avec les leaders.
“Avec le staff, on s’était dit que si je voulais avoir une chance de faire un résultat, ça passait par l’attaque. Et puis, en étant devant, tu te fais plaisir à escalader de jolis cols en tête”.

« IL Y AVAIT MOYEN DE GAGNER »

Tout au long de l’après-midi, les membres de cette échappée nombreuse ont parfaitement su jouer avec le peloton. “Lorsque l’on a eu 3’00” d’avance, j’ai commencé à y croire. Pour nous, l’idée était simple : on montait les bosses au tempo, et on y allait au taquet dans la vallée, ce qui nous a finalement permis d’avoir un bon matelas en haut de la dernière ascension”. Conscient de sa bonne pointe de vitesse, Simon Guglielmi n’avait alors plus qu’à conclure dans les rues humides de Saint-Girons. “J’y croyais vraiment. Je savais qu’il y avait moyen de gagner. Mais je savais aussi que Matis (Louvel) allait vite”.

Après un dernier rond-point mal négocié par le sociétaire du VC Rouen 76, ce dernier se retrouve paradoxalement idéalement placé dans la roue de Simon Guglielmi, alors qu’Ewen Henrio venait de tenter sa chance aux 500 mètres.
“Je pensais que Matis allait perdre de la vitesse après s’être raté dans le virage mais quand j’ai vu qu’il était dans ma roue, j’ai compris que ça allait être dur. J’ai passé Ewen Henrio aux 200 mètres, mais je savais que j’avais perdu…”. Et effectivement, le coureur de 21 ans est devancé dans les cent derniers mètres. “Cela reste quand même un bon résultat, après ma 6e place du premier jour”. Pour sa dernière Ronde de l’Isard, l’Espoir 4 a “pris beaucoup de plaisir à enchaîner les cols”. Il espère tout de même pouvoir en claquer une dans les prochaines semaines. “Je me posais des questions ces derniers temps et j’aimerais gagner, ça me ferait du bien”.

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