À la fin de saison, Kevin De Jonghe aimerait convaincre une équipe Continental de l'engager. Il a déjà choisi la destination : l'Asie. "J'ai couru à deux reprises le Tour de Taiwan avec Cibel et c'était une aventure incroyable. Je suis prêt à déménager s'il le faut. Le tout maintenant, c'est de tisser des contacts", souligne-t-il auprès de DirectVelo.

Le continent asiatique correspond à ses qualités de coureur. "En Europe, il faut souvent frotter sur des portions étroites et ce n'est pas mon point fort. En Asie, les pelotons sont plus réduits et les routes sont plus larges. De plus, les profils sont plus montagneux. Je ne suis pas assez explosif pour m'exprimer à merveille sur les courses belges. J'ai besoin de longues difficultés et en Asie, c'est possible."

MANQUE DE CONFIANCE

Pour cela, il faudra engranger des résultats. Mais, aussi bien à la Flèche Ardennaise qu'au GP Criquielion, Kevin De Jonghe n'a pas joué les premiers rôles. Le coureur de 27 ans n'a terminé aucune de ces courses. La preuve que le 3e du Tour de Taiwan 2017 n'est pas encore à son meilleur niveau. "Je n'arrive pas à décoller cette saison". Le vainqueur du Tour de Liège 2016 a connu un hiver difficile. "Après ma saison presque blanche chez Tarteletto-Isorex, j'ai hésité à arrêter. Finalement, le manager de Baguet-MIBA-Indulek-Derito Pascal De Weerd m'a donné sa confiance et je ne voulais pas arrêter le vélo de cette façon. Je veux encore montrer de quoi je suis capable."

Sauf que pour le moment, la forme n'est pas encore au beau fixe. "Je m'entraine correctement depuis février, mais il me manque la confiance. Une semaine, ça va et l'autre, plus rien ne va. Je ne comprends pas d'où cela vient". Pourtant, sa bonne période doit arriver. "C'est le moment où je commence à être au niveau. Généralement, les mois de mai à juillet sont les meilleurs. J'attends beaucoup du Triptyque Ardennais et du Tour de Liège."