Robin Froidevaux : « Je sens que c'est possible »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Robin Froidevaux tient la forme. "Je n'ai pas fait de gros résultats mais je suis assez régulier pour l'instant", appréciait-il auprès de DirectVelo la semaine dernière pendant le Rhône-Alpes Isère Tour (2.2). Le Suisse comptait avant l'épreuve française dix places dans un Top 25 depuis le début de saison. 10e du Tour Jura et 15e de Liège-Bastogne-Liège Espoirs, il s'est classé sur la Coupe des Nations : 22e du Tour des Flandres, 23e de l'Etoile d'Or et 25e de la Kattekoers.

Malgré de belles performances, le sociétaire d'Akros-Thömus n'arrive pas être totalement satisfait. "J’espérais faire des Top 5 sur des classiques ou des courses UCI. Pour l'instant, j'ai un peu raté mes objectifs même si je ne suis pas passé loin comme au Tour des Flandres où il ne m'a pas manqué grand chose. Je suis content de mes jambes mais parfois il me manque un peu de chance. Mais la forme est bonne", insistait-il avant de le confirmer sur le terrain. Lors la dernière étape du Rhône-Alpes Isère Tour, il a obtenu son meilleur résultat de la saison en terminant à la 3e position.

DES AMBITIONS SUR LA PISTE

Ce jour-là, le Vaudois souhaitait surtout aider son coéquipier Claudio Imhof à s'imposer au classement général. "Nous voulions reprendre la seconde qui séparait Claudio de Matthias Krizek. Il voulait faire la première bonification. Je suis parti dans des échappées pour contrôler la course mais on a raté la bonif' car il y avait un groupe devant. Claudio a essayé de sortir à deux reprises dans le final. J'ai vu qu’il n'allait pas pouvoir faire d'écart alors j'ai contré". Cinq coureurs l'ont accompagné dont Karl-Patrick Lauk (Groupama-FDJ Continental) qui s'est montré sans surprise le plus rapide. "Je savais qu’il allait vite, confie le Suisse. J'ai essayé de prendre sa roue mais j'étais un peu cuit. L'étape a été difficile. C'est mon premier podium sur une Classe 2 alors ça fait plaisir. Je n'ai pas de regret".

Sur les routes du Nord-Isère, l'Espoir 3e année a donc confirmé sa bonne saison 2019. De quoi voir plus haut ? "C'est un rêve, reconnaît le coureur de l’équipe formatrice suisse. Plus les années passent, plus je sens que c'est possible". Pour cela, il devra notamment gagner des courses. "C'est ça qui fera la différence. J'espère que ça va arriver", sourit-il. Robin Froidevaux souhaite briller ces prochaines semaines sur la piste. Il a ainsi coché les Jeux Européens à Minsk et les Championnats d'Europe Espoirs à Gand. "J'espère encore faire des belles courses sur la route avec l’équipe nationale comme le Tour de l'Avenir ou le Mondial", conclut le puncheur de 20 ans.

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