Alexis Renard a animé la deuxième étape du Tour de Bretagne. Mais il a dû laisser partir Alexys Brunel et Peter Kibble à 40 kilomètres de l'arrivée. "Ma chaîne s'est entortillée et j'ai dû attendre la voiture qui était restée derrière le peloton", dit-il sans regret. "De toutes façons, j'ai vite compris que ça n'irait pas au bout".

« CE QU'A FAIT ALEXIS EST ASSEZ RARE »

Une fois revu par le peloton, le vainqueur de la Route Bretonne est allé prendre la dernière seconde de bonification du dernier sprint intermédiaire. "Je voulais prendre le maillot du combiné mais ça ne l'a pas fait", justifie-t-il auprès de DirectVelo.

Ce comportement a plu à Mickaël Leveau son directeur sportif chez Côtes d'Armor-Marie Morin-Veranda Rideau. "Quand je vois Alexis refaire la bonif alors qu'il a passé la journée devant, c'est assez rare. En règle générale, les coureurs baissent les bras".

« LA MALCHANCE JE N'Y CROIS PAS »

Cette deuxième étape a été marquée par des chutes et des crevaisons. Alexis Renard ne dramatise pas. "Il faut relativiser. La malchance, je n'y crois pas. La chance, on la provoque", assure le coureur de 19 ans. Pour Mickaël Leveau, le bilan de la journée "n'est pas négatif. Le seul souci ce sont les chutes. On a évité une grosse chute avec Owen James qui a cassé des rayons au moment du sprint, ça aurait pu être pire", relativise-t-il.

D'ailleurs, au classement général, Stuart Balfour, Aurélien Le Lay et Damien Poisson sont à moins de 45" d'Alberto Dainese, le leader (voir le classement). Et Alexis Renard partira samedi de Port-Louis vêtu du maillot rose du combiné qu'il portera par procuration (Alexys Brunel porte déjà le maillot des sprints intermédiaires).