Roland Thalmann espère un nouveau podium

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Roland Thalmann arrive en forme au Circuit des Ardennes. 11e de la Route Adélie à Vitré, 18e de la Roue Tourangelle, le Suisse a pris la 3e place du Tour de Rhodes, il y a un mois. "Le Tour de Rhodes ressemble un peu au parcours des Ardennes avec des bosses de plus d'un kilomètre de long. C'est ce que je préfère. A Vitré et à la Roue Tourangelle, les bosses sont trop courtes", analyse-t-il pour DirectVelo.

EN CLASSE 2, L'OBJECTIF C'EST LE PODIUM

Si son équipe Vorarlberg-Santic découvre l'épreuve ardennaise, l'ancien vainqueur de Troyes-Dijon a déjà disputé un Circuit des Ardennes, en 2017 avec Roth-Akros.  Cette année-là, il s'était classé 13e. L'objectif est un peu plus élevé cette fois-ci. "Une place dans les dix premiers serait bien mais pour une 2.2, l'objectif c'est le podium pour un coureur de l'équipe. Le niveau est bon ici mais le podium est possible", précise-t-il.

Au départ, il faisait partie des deux coureurs prévus pour jouer le général dans les toboggans ardennais. Le second était Patrick Schelling, vainqueur de deux étapes du Tour de Savoie Mont-Blanc l'an dernier. Mais ce dernier a été victime d'une crevaison et a changé de vélo au mauvais moment dans la première étape et le voici relégué à plus de sept minutes (voir le classement).

LES MONTAGNES RUSSES ET LES MURS

Ce samedi, Roland Thalmann, arrivé dans le même temps que Kaden Groves, le maillot jaune, sera donc un atout important dans le jeu de la Continental autrichienne. Avec le profil en montagnes russes de samedi, il s'attend à souffrir. "J'ai épluché le livre de route. Samedi, il y a dix bosses. Dans la dernière tout le monde sera à la limite. Si tu peux en mettre une, c'est le bon endroit. Dimanche matin, il y aura la côte d'Aiglemont à grimper deux fois et encore une fois l'après-midi", recense-t-il.

A la vue de toutes ces zones rouges ou oranges sur les profils des étapes, Roland Thalmann a cette conclusion : "Cette année, c'est plus dure que la dernière fois".

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