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Axel Chatelus et le CR4C Roanne doivent marquer des points

Crédit photo Perrine Sauvey

Crédit photo Perrine Sauvey

Axel Chatelus et le CR4C Roanne partent en mission. Lauréat de la Coupe de France 2018, le club rhônalpin a débuté l’exercice 2019 - dans la peau du tenant du titre - de la pire des façons avec un zéro pointé sur la première manche, Nantes-Segré (voir classement). Alors, comment aborder la deuxième épreuve, Paris-Mantes-en-Yvelines ? “On y va sans pression, même si l’équipe n’a pas marqué de points sur la première manche. Au vu du profil et des difficultés du parcours, ça devrait mieux nous convenir. On a gagné la Coupe de France l’an dernier, mais ça ne veut pas dire que l’on va la gagner cette saison. On a recommencé à zéro cette année et on ne peut pas comparer”, tente de relativiser Axel Chatelus.

« LA DYNAMIQUE EST BONNE »

Sur le papier, le CR4C Roanne a les armes pour obtenir un très bon résultat dimanche. “Jérôme (Mainard) et Jimmy (Raibaud) sont très forts en ce moment. Avec également Alexandre (Jamet), ça nous fait trois grosses cartes à jouer pour marquer des points sur ce terrain-là”. Bien qu’Axel Chatelus insiste sur le fait qu’il ne ressente pas de pression, il concède qu’il faudra  « scorer » sur cette deuxième manche. “C’est sûr que ça ferait tâche de ne pas marquer de points, encore une fois. Ca ne passerait pas inaperçu, en étant les vainqueurs sortants. Ce ne serait pas bon pour la suite”.

Du côté des hommes en jaune, on y croit. “La dynamique est bonne. Jérôme (Mainard) a gagné récemment et collectivement, on était bien à l’Estuaire”. Le coureur de 23 ans, lui, commence également à monter en puissance. “J’ai pris plusieurs échappées et je suis acteur des courses. J’aimerais me retrouver à l’avant. J’aurai ce rôle-là, en appui de nos trois principales cartes, comme Fabien Rondeau et Lucas Papillon”.

« IL FAUDRA SURVEILLER LES DEUX FANTASTIQUES »

Ce week-end, il va découvrir Paris-Mantes-en-Yvelines, une épreuve de Classe 2 avant qu’elle ne devienne cette saison une manche de la Coupe de France. “On a repéré les 90 premiers kilomètres ce vendredi et une partie du final et de ce que j’ai pu voir, ce n’est pas facile. Il y a des toutes petites traversées de villages, qui me sembles étroites et devraient être nerveuses, voire dangereuses. Les côtes seront compliquées également. Tout le monde pourrait être usé assez tôt. Ca m’étonnerait que l’on ait un sprint”. En cas de présence du vent, Axel Chatelus imagine une course bien animée. “Ca pourrait se jouer dès le début de course avec un gros groupe. On l’a vu avec le scénario de l’an passé. Il ne faut pas se l’enlever de la tête. Tout est possible. Dans tous les cas, il faudra surveiller les deux fantastiques, Guichard et Cabot”.

Avant ça, “il va falloir se lever très tôt”, pour être prêt à un départ donné à 8h30, une habitude et une contrainte pour les organisateurs de Paris-Mantes. “On va devoir s’adapter et manger à 5h pour éviter d’avoir le petit déjeuner sur le cadre en début de course. Mais ça risque clairement de faire drôle. J’aurai sûrement les gros yeux à la signature avant le départ”, rigole Axel Chatelus. 

 

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