Clément Orceau : « J’ai encore des douleurs »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Vainqueur d’une étape sur chacune des deux dernières éditions du Tour de Normandie, Clément Orceau n’est pas encore parvenu à trouver l’ouverture cette semaine sur l’épreuve de Classe 2. “Ca ne se passe pas trop mal, lâchait-il malgré tout ce vendredi auprès de DirectVelo, quelques minutes après l’arrivée de la 5e étape. “Les sensations sont bonnes, mais le parcours est un peu plus relevé cette année, avec plus de bosses. J’ai pris une bonne 7e place le premier jour, puis j’ai pris une bonne gamelle le lendemain dans la dernière ligne droite. Je me suis retrouvé avec pas mal de courbatures. Je m’en remets tout juste. J’ai encore des douleurs au poignet”, résume-t-il. 7e également jeudi, le sprinteur du Vendée U n’a pas participé à l'emballage final e vendredi. “Je savais que c’était cuit pour le sprint et j’étais dans le dur, alors j’ai préféré me relever pour garder de la fraîcheur avant les deux dernières journées”.

DE NOUVELLES POSSIBILITÉS AU MAROC

Bien que désireux de tripler la mise après avoir réussi son coup en 2017 à Caen puis l’an dernier à Forges-les-Eaux, le coureur de 23 ans ne souhaite pas faire de la quête d’une victoire d’étape une obsession. “Gagner sur une Classe 2, quand on est amateur, c’est la plus belle des récompenses. Je n’ai pas gagné cette fois-ci, pour l’instant, mais je ne sais pas si l’on peut dire que c’est frustrant. On ne peut pas gagner tous les ans. Et puis, il n’y a pas que le Tour de Normandie... J’ai un gros programme en Classe 2. Ce n’est que le début de l’année. Je peux encore gagner”, relativise-t-il, alors qu’il enchaînera rapidement avec une participation au Tour du Maroc, toujours en Classe 2. Qu’il reparte bredouille de cette édition 2019 ou non, Clément Orceau aura encore pris un peu plus d’expérience grâce à cette semaine de compétition à haut-niveau. “C’est une très belle course. Ca roule très vite. On progresse de jour en jour, comme je l’expliquais à mes coéquipiers Thomas Champion et Antoine Devanne, qui découvrent la course. On ne le sent pas de suite mais quand tu reviens sur les épreuves Elites, tu sens bien la différence et les progrès accomplis”

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