Fabien Rondeau victime de crampes dans Cadoudal

Crédit photo Bénédicte Front

Crédit photo Bénédicte Front

Une trentaine de coureurs est tombée, dimanche, au km 36 de Manche-Atlantique. Fabien Rondeau s’est, lui aussi, retrouvé au sol. Mais cela ne l’a pas empêché de repartir et même de faire la course, dans le final. Le désormais coureur du CR4C Roanne, transfuge du VC Rouen 76, a en effet pris la fuite avec Baptiste Bleier, futur 2e de la Classique bretonne (voir classement), à soixante kilomètres de l’arrivée. “Ca venait de bordurer et j’ai senti que tout le monde avait besoin de souffler. Alors j’y suis allé, au même moment que lui, dans un faux-plat montant. Et c’est comme ça que l’on s’est retrouvé à deux devant”.

SPECTATEUR DANS LE FINAL

Trente kilomètres plus loin, et après avoir compté jusqu’à 2’30” d’avance sur le peloton, le duo est revu par un groupe de contre-attaquants, où se trouve le futur lauréat Maxime Renault. “A deux, on avait vite pris du champ sans trop forcer, et il n’y avait plus qu’à gérer notre effort. On se doutait qu’un contre allait finir par rentrer. En haut de Cadoudal, on a vu qu’ils étaient à dix secondes, alors il valait mieux les attendre et s’organiser tous ensemble. On a bien tourné. C’était une belle échappée, ouverte, sans trop de favoris, mais avec de bons coureurs. Du coup, tout le monde roulait”. Sur le circuit final, Fabien Rondeau est finalement victime de crampes, à trois tours de l’arrivée. “Ca n’a fait qu’empirer au fil des tours. Sur la fin, je n’étais là qu’en rôle de spectateur”, préfère-t-il rigoler auprès de DirectVelo, après coup.

L’ancien coureur de l’UC Nantes Atlantique, qui découvre donc une troisième DN1 en cette année 2019, confirme tout de même, avec cette fugue, son “bon début de saison”. Satisfait d’avoir rejoint “un très gros collectif”, il espère que les résultats viendront dans les semaines à venir, personnellement comme collectivement. “Actuellement, dans l’est du pays, on doit faire face à des individualités qui sont au-dessus du lot. C’est le petit truc qui nous manque. Mais quand les niveaux vont s’équilibrer, ça ira… Si ça s’équilibre ! Car j’ai déjà connu un Fabien Schmidt qui a dominé toute la saison dans l’ouest”, plaisante-t-il une nouvelle fois.

LE PRINTEMPS DANS LE VISEUR

Installé à Roanne depuis le mois de février, le coureur de 22 ans - Espoir 4 - profite de ses nouvelles routes d’entraînements, qu’il considère “bien meilleures qu’avant”, lui le puncheur-grimpeur. Dans quelques jours, il sera présent à Nantes-Segré, dans un coin dont il est originaire. Avec émotion, mais sans réelle ambition personnelle. “Ce n’est pas vraiment un circuit pour moi. Mais je travaillerai pour les copains. Ce sera un rendez-vous important pour l’équipe, qui a remporté la Coupe de France l’an passé. On espère commencer fort comme l’an dernier”

De son côté, le 11e du Grand Prix de Puyloubier attend avec impatience le Circuit des Ardennes, son premier gros objectif. “Puis j’ai vraiment ciblé la période mai-juin, avec la Ronde de l’Isard, les manches de la Coupe des Nations, si je suis sélectionné, et le Tour de Savoie Mont-Blanc”. Sans oublier un Championnat de France qui se déroulera à la maison, en Loire-Atlantique. “Tout cela annonce un gros programme !”.

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