Ce dimanche, Corentin Dubois disputera le Grand Prix d’ouverture Pierre Pinel, à Montastruc. Un rendez-vous très important pour son nouveau club du GSC Blagnac VS 31, qui évoluera pour l’occasion à domicile. “C’est le gros objectif du club. Malheureusement, je suis malade depuis près d’une semaine. Mais j’essaierai quand même de faire de mon mieux pour le collectif et j’espère être rétabli d’ici là”, explique-t-il auprès de DirectVelo.

Malade, le coureur de 22 ans l’était donc déjà le week-end dernier, à l’occasion du Grand Prix du Pays d’Aix, ce qui ne l’a pas empêché de finir dans le Top 20 (voir classement). “Le circuit était compliqué. Je devais emmener Ross (Lamb) dans le final, comme il me l’avait demandé. Mais on s’est perdu dans le dernier kilomètre. Quand j’ai vu qu’il n’était plus dans ma roue, je suis allé faire mon sprint”. Les coureurs de Blagnac doivent en effet prendre leurs automatismes, alors qu’une partie importante de l’effectif a été renouvelée durant l’intersaison. “Il y a beaucoup de nouveaux dont pas mal d’étrangers, donc il faut prendre le temps de se connaître”. Dans ces conditions, comment savoir pour qui rouler au départ des courses ? “Tout le monde a sa carte en début de course et ensuite, on roule pour celui qui est le mieux”, explique Corentin Dubois, qui précise tout de même que le collectif haut-garonnais semble déjà avoir trouvé en Ross Lamb un leader de choix. “Il marche vraiment très fort et il va vite au sprint. Pour le reste, on a beaucoup de puncheurs”, s’amuse-t-il.

« C’EST MOINS USANT »

Victime d’une chute sans grandes conséquences lors de l’Essor basque, où il a tout de même “cassé son vélo”, le Breton d’origine, installé à Montpellier depuis septembre dernier pour y accompagner sa petite amie étudiante, connaît donc actuellement sa quatrième formation en autant de saisons. “J’ai changé de club encore une fois pour le côté pratique. En habitant à Montpellier, c’est quand même plus simple d’être à Blagnac qu’au POCCL. L’an passé, je me suis cramé avec les journées de trains, d’avions… Je perdais beaucoup d’énergie dans les transports. Cette année, c’est moins usant”. 

Ravi de sa nouvelle vie dans l’Hérault, où il peut “profiter de superbes conditions météo méditerranéennes”, le garçon espère retrouver au plus vite ses meilleures sensations, lui qui a généralement l’habitude de briller en début de saison. “Ca me frustre d’être diminué physiquement mais je me dis que la saison sera longue. Je prends mon mal en patience”. Après le rendez-vous de Montastruc, l’ancien sociétaire du Team Bricquebec-Cotentin ou de l’UC Nantes Atlantique ciblera la première manche de la Coupe de France DN1, Nantes-Segré. “J’ai fait 7e là-bas l’an passé (voir classement), alors pourquoi pas y refaire quelque chose, même si le niveau ne sera pas le même”.