Robbe Debuyck se donne deux ans pour être pro

Crédit photo DR

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Robbe Debuyck travaille d'arrache-pied en vue de la saison 2019, en suivant les instructions de son directeur sportif Kevin Hulsmans. "Ma préparation est intense mais agréable. Je suis parti douze jours en Espagne. J'ai pris un peu de repos. Et maintenant, je suis les programmes d'entrainement d'endurance de Kevin Hulsmans. Dans le passé, j'ai travaillé avec Tom Steels, mais ce n'était pas toujours facile de le contacter. Quand il était sur le Tour de France, je n'osais pas le contacter. Kevin est plus proche de moi. Il sait mes capacités et est plus à même de répondre à mes besoins en concevant un programme de compétition adapté", compare le sociétaire d'Home Solution-Soenens pour DirectVelo.

DES COURSES DIFFICILES POUR ETRE BON

Le but est d'être prêt pour la première épreuve de la saison, Bruxelles-Opwijk où il a terminé 12e en 2018. "Un résultat qui me satisfait. Je me sentais fort mais je suis tombé. J'étais à l'écart pendant trois mois. J'ai retrouvé mon niveau durant l'été, avec une quatrième place au Championnat de Belgique et une victoire d'étape du Tour du Brabant Flamand. Cette année, je veux être costaud dès le coup d'envoi de l'exercice 2019. Il me faut des courses difficiles pour être bon. Sur quel terrain? Je n'en sais rien, je sais que je suis polyvalent."

Le tout afin d'obtenir un contrat professionnel d'ici 2020 à la fin de ses années chez les Espoirs. "En t'entrainant dur, tu souffres moins en course. Je suis devenu plus fort. La saison 2019 sera importante. Je me donne encore deux ans pour devenir professionnel. Si je n'y arrive pas, j'arrête directement. Je ne serai pas capable de me ressourcer pour continuer en Elite sans contrat."

LE TRAVAIL COMME DISTRACTION

Et pour compliquer sa tâche, l'Espoir 3 continuera de combiner son sport avec un travail à mi-temps chez le sponsor de l'équipe, Soenens à Ingelmunster. "Parfois, je dois mordre sur ma chique quand je dois me lever tôt le matin, mais je leur suis reconnaissant de pouvoir aller bosser là-bas. Mon travail crée une distraction parce que je n'ai pas la possibilité de vivre uniquement du vélo."

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