Rémi Lelandais, des Cadets à Coxyde

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Rémi Lelandais a brillé, dimanche dernier, dans la boue de Pierric (Loire-Atlantique). Le coureur du VC Annemasse s'est classé 5e de l'épreuve Juniors après avoir occupé un temps la première place. "J'ai pris un départ moyen puis je suis bien remonté, sans m’affoler. Je ne me rendais pas vraiment compte que j’étais bien placé, reconnaît le Junior 1ère année. Lorsque Théo Jarnet est tombé, je suis passé et j’ai pris la tête. En Cadet, l’année dernière lors de la manche de Besançon, je m’étais affolé quand j'avais pris la première position. J'avais cassé ma patte de dérailleur. A Pierric, je ne voulais pas commettre la même erreur". Mais il a accusé le coup dans la seconde partie de l'épreuve rendue difficile en raison de la boue. "Les autres ont accéléré et je n’ai pas pu les suivre. Il m’en manque un peu dans les 10-15 dernières minutes de course", indique-t-il à DirectVelo.

Le 12e de la manche de Coupe de France à Razès se surprend depuis le début de saison. Il imaginait une transition plus compliquée entre les Cadets et Juniors. "Au final, je suis satisfait de ce début de saison. Au départ à Razès, je voulais simplement voir. J’étais content de ma place donc finir dans le Top 5, à la deuxième manche, en prenant la tête, ce n’est que du positif. Surtout que les parcours qui arrivent vont plus me plaire car je préfère la boue. Je prends vite mes marques et j’aime les circuits glissants", informe-t-il. Rémi Lelandais estime être moins fort physiquement que certains de ses concurrents mais comble cette lacune par un bon pilotage et une bonne gestion du stress. Le 3e du Championnat de France Cadets 2018 ne dit faire "aucun complexe".

Son bon début de saison n'est pas passé inaperçu. La bonne nouvelle est tombée en début de semaine. Rémi Lelandais découvrira l'Equipe de France le 25 novembre prochain lors de la Coupe du Monde de Coxyde (Belgique). Avant d'être appelé par l'entraîneur national, François Trarieux, le Rhonalpin reconnaissait penser à une première sélection. "Avec mon entraîneur, Alban Comparat, nous avons construit un programme avec comme objectifs les manches de la Coupe de la France et le Championnat de France. Nous n'avions pas prévu que je sois à ce niveau-là donc je me dis pourquoi pas être sélectionné. Bien sûr que j’y pense !", sourit l’élève en 1ère Scientifique au sport-études de Nantua (Ain). Objectif - déjà – atteint.

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