Brice Dujardin signe et soigne son retour

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Brice Dujardin (Nouvelle-Aquitaine) s'est imposé ce dimanche, à Pierric (Loire-Atlantique), lors de la deuxième manche de la Coupe de France de cyclo-cross dans la catégorie Juniors. Il a devancé Antoine Huby (Bretagne) et Théo Thomas (Grand Est, voir classement). Le lauréat du jour a raconté sa course à DirectVelo quelques instants après l’arrivée.

DirectVelo : C’est ta première victoire sur le plan national !
Brice Dujardin : Ca fait du bien car j’ai eu du mal à me remettre au vélo après un problème de santé. J’ai dû arrêter de rouler pendant trois mois. J’ai pu reprendre normalement fin août et je m’y suis mis à fond pour essayer de gagner le plus vite possible. Je n’étais pas trop en confiance sur la première manche et gagner ici, c’est un soulagement. Je ne m’y attendais pas vraiment.

Aimes-tu ces circuits boueux ?
Oui, j’y suis plus à l’aise que sur le sec. Je suis vététiste et j’ai moins de force que les routiers qui font du cross. Je le paie cash sur les cross roulants. J’attendais qu’il y ait de la boue pour essayer de faire quelque chose de bien, après avoir gagné sur la Coupe d’Espagne récemment.

« J’AI ATTENDU QUE THÉO PERDE L'ÉQUILIBRE »


Comment as-tu construit ce succès ?
Je suis passé en tête après les planches, puis j’ai laissé repasser Théo (Thomas) sur la grande ligne droite. Je savais que j’étais le seul à passer tout le dévers en vélo jusqu’en haut, et que j’y gagnais du temps à chaque tour. J’ai attendu que Théo perde l’équilibre et j’ai réaccéléré.

As-tu pris l’option de changer souvent de vélo ?
Moins que les autres, je crois. J’ai changé deux ou trois fois. Je regardais où j’en étais à chaque fois que j’arrivais vers le poste, et je me suis plusieurs fois dit que je pouvais encore faire un demi-tour de plus comme ça… Je savais aussi qu’il fallait que je termine avec mon premier vélo, car c’est celui avec lequel je suis le plus à l’aise. J’avais calculé le fait de changer de vélo une dernière fois dans le dernier demi-tour pour finir fort dans l'ultime dévers, avec un vélo propre.   

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