Antoine Leleu de retour dans les pelotons belges

Crédit photo Martine Verfaillie

Crédit photo Martine Verfaillie

Après deux ans d’exil en France, dans la formation Dunkerque Littoral Cyclisme, Antoine Leleu fera son retour en Belgique la saison prochaine du côté de l’équipe Dovy Keukens-FCC. "Je pensais pouvoir rester à Dunkerque jusqu’au mois de juin 2019, la date, je l'espère du moins, de mon entrée à l'académie de police à Jurbise. Mais il fallait un coureur pour la saison entière à Dunkerque", explique l'ancien sociétaire de Veranclassic-Dolticini à DirectVelo . A Dunkerque, il a retrouvé le plaisir de rouler. "C'est une équipe formatrice. On s'est quitté en très bons termes, c’est une belle équipe pour les jeunes. J'aimerais les remercier, car c'est grâce à eux que j'ai repris goût au vélo, notamment grâce à l'esprit de camaraderie."

DOVY KEUKENS, PRESQUE COMME DUNKERQUE

Le Cominois n'a pas dû chercher trop longtemps une nouvelle écurie. "J’ai couru pas mal de kermesses ce dernier mois avec sept Top 10 en neuf courses. J'ai contacté plusieurs équipes, mais m'étant un peu retiré du réseau belge, je n'avais plus de contacts. J'ai rencontré Jochen Deweer qui court chez Dovy et sa description du fonctionnement de l'équipe m'a fortement plu. C'est presque similaire à celui de Dunkerque. Du vélo entre copains et pour le plaisir, à côté du boulot. Entre-temps d'autres équipes m'ont contacté, mais mon choix était fait", assure le Champion de Belgique des services de la police qui, avec ce retour, espère bien décrocher un bouquet. "Je veux enfin une victoire en kermesse et pourquoi pas apporter des points pour la Coupe de Belgique à l'équipe, surtout sur les circuits difficiles proposés en Wallonie ou dans les Ardennes flamandes !"

DÉMÉNAGEMENT EN VUE

Pour être performant, le coureur de 24 ans devra jongler avec sa carrière professionnelle de policier qui devrait l’emmener à Jurbise l’an prochain afin de poursuivre son évolution. "Logiquement, un déménagement vers Tournai me rapprocherait de l'école, car de Comines, c'est compliqué de s'y rendre. Mais surtout, l'étude après l'école m'empêchera peut-être d'être aussi bien entraîné. Malgré mon temps plein, j'arrivais encore à rouler entre 14 et 20 heures semaine, mais je m'adapterai", conclut-il.

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