Christophe Laporte en manque de réussite

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Christophe Laporte attendait autre chose de Paris-Bourges, ce jeudi. Certes, le sprinteur de la Cofidis est monté sur le podium après l’arrivée, mais il n’a toujours pas réussi à concrétiser ses bonnes sensations du moment par un succès (voir classement), lui qui a récemment terminé 5e du Grand Prix de Fourmies, deux fois 3e d’étapes sur le Tour de Slovaquie et 2e du Grand Prix d’Isbergues. “L’équipe a bien couru. On avait mis Stéphane (Rossetto) devant et il marchait fort. Du coup, ça nous a permis de laisser faire dans le peloton. Après, on s’est quand même mis à rouler car même si Stéphane était fort devant, on savait que ce n’était pas le plus rapide du groupe de tête. Ca lui permettait, du coup, de ne pas rouler à l’avant. Au cas où ça ne rentre pas, c’était un avantage pour lui. Mais c’est rentré”.

CONTRAINT D’ANTICIPER

C’est rentré… Sauf sur Valentin Madouas, intelligemment sorti dans les tous derniers hectomètres de l’épreuve, pour résister au retour du peloton. “Dans le final, il y avait encore deux mecs autour de moi mais ça a cassé au sein du peloton. Il a fallu faire des efforts pour boucher ces cassures. Juju (Julien Simon) et Bert (Van Lerberghe) ont fait un gros travail. Puis j’ai suivi dans le sprint. Bryan était dans ma roue, alors que j’étais devant aux 300 mètres. Mais je voyais Valentin toujours devant et il fallait boucher le trou…”. Christophe Laporte décide alors d’anticiper, peut-être plus qu’il ne l’aurait fait si le néo-pro de la Groupama-FDJ n’était pas encore à l’avant. “J’ai dû lancer de loin et Bryan m’a sauté sur la ligne. Je termine 3e… C’est un poil moins décevant pour moi étant donné que ce n’est pas un coureur du peloton qui gagne”, préfère-t-il sourire. “L’équipe a fait un bon boulot, mais je n’ai pas souvent de réussite en ce moment”.

LE TOUR DE VENDÉE SACRIFIÉ POUR PARIS-TOURS

Désormais, Christophe Laporte va se frotter à Paris-Tours et sa nouvelle formule, avec l’envie et l’espoir d’y réaliser un très gros coup. “Avec les chemins ajoutés au parcours cette année, ça peut me convenir. Je me sens bien et j’aimerais quand même que ça se concrétise d’ici la fin de saison mais maintenant, il ne me reste plus que Paris-Tours”. Double vainqueur du Tour de Vendée et tenant du titre, le coureur de 25 ans ne se rendra pas sur son épreuve fétiche cette fois-ci, problème de calendrier oblige. “Ca tombe la veille de Paris-Tours. C’est dommage de ne pas y aller, mais si je veux arriver avec un minimum de fraîcheur sur Paris-Tours, je n’ai pas le choix…”.

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