Pour Innsbruck, Martina Ritter a repoussé sa retraite

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

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C’est l’une des belles histoires des Championnats du Monde. En 2016, Martina Ritter s’était promise de mettre un terme à sa carrière cycliste. Mais l’attribution des Championnats du Monde 2018 à la ville d’Innsbruck, en Autriche, lui a fait changer d’avis. “Dès que j’ai su qu’Innsbruck allait organiser un Mondial, j’ai décidé de repousser ma retraite sportive. Initialement, je comptais arrêter la compétition après les Jeux Olympiques de Rio mais quand j’ai su ça, il y a deux ans, je me suis dit qu’il fallait que je continue jusque-là !”, explique-t-elle auprès de DirectVelo, après avoir reconnu le tracé du parcours chronométré.

LA FAMILLE AU BORD DES ROUTES

Pour l’athlète de 35 ans, disputer un Mondial à domicile est un sentiment unique. “C’est même incroyable ! Quand tu cours sur tes propres routes, tu t’attends forcément à vivre un grand moment, devant ta famille, tes amis…”, lâche l’habituelle sociétaire de la Wiggle High 5. “Il y a énormément de gens que je connais qui vont faire le déplacement cette semaine, et c’est un sentiment très spécial de courir devant eux, sur mes terres”.

UN BUS DE SUPPORTERS

Dans ces conditions, bien que le plaisir de représenter son pays à domicile soit immense, Martina Ritter - triple Championne d'Autriche du contre-la-montre - avoue avoir du mal à faire le vide. “J’essaie de laisser la pression loin de moi, mais ce n’est pas facile. Je sais qu’il y aura forcément de la pression, le Jour-J. Il y a tellement de monde ici pour me soutenir, et je ne veux pas les décevoir. Il y a même un bus de supporters qui va venir me voir !”, rigole la résidente de Linz, au nord du pays, à près de quatre heures de route d’Innsbruck. “Je vais essayer de prendre toute l’énergie et les ondes positives qu’ils vont me donner pour en faire quelque chose de beau sur le vélo”. 

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