Thomas Boudat : « Je ne vois pas trop l’intérêt... »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

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Thomas Boudat avait le visage fermé quelques minutes après la fin de la 5e et dernière étape du Tour du Poitou-Charentes (2.1). Présent dans l’échappée du jour en compagnie de six autres coureurs, le sociétaire de la formation Direct Energie a vu le peloton l’avaler dans les cinq derniers kilomètres. Avant cela, le sprinteur - qui semblait agacé - avait fait à plusieurs reprises de grands gestes envers ses compagnons d’échappée. “Les mecs sont devant, ils font les sprints bonifications et par contre, ils ne veulent pas passer de relais. Surtout Adrien Garel... Il m'a répondu que ça ne rentrait pas dans la stratégie de son équipe, mais la stratégie était que l'échappée aille le plus loin possible, non ? Les mecs pensent déjà à jouer la gagne avant même que l'échappée soit sûre d'aller au bout”, regrettait le Girondin après l’étape. “Je ne vois pas trop l'intérêt mais bon, c'est comme ça. Il y aura toujours des gars pour agir de cette façon-là dans le peloton... Ce n'est pas grave, il faut passer au-dessus”. Parti seul dans le final, l’Estonien Tanel Kangert (Astana), n’a - lui non plus - pas facilité les intérêts de Thomas Boudat. “A quatre, on serait certainement allé plus loin, avec Kangert. C'est dommage mais ça servira d'expérience pour les prochaines fois. On ne peut pas refaire la course”.

« IL N’Y AVAIT RIEN A FAIRE »

Malgré tout, le coureur de 24 ans tient également à retirer du positif de cette journée sur les routes poitevines. “Au final, je crois qu'il faut surtout retenir notre belle partie de manivelles avec le peloton. On a essayé de déjouer les plans de la Groupama-FDJ et ce n'était pas trop mal joué. Ca n'a pas marché car ils étaient très faciles. Il faut les féliciter”, admet celui qui a terminé 4e, 5e et 7e des trois premières étapes de ce TPC. “Il n'y avait rien à faire face à Démare cette semaine. Il était intouchable, en gagnant même le chrono. Son équipe était également la plus forte. S'il gagne tout ça, c'est aussi grâce à son équipe. On a tout essayé pour inverser la tendance mais c'était trop dur”. Place maintenant au Grand Prix de Plouay pour le vainqueur de Cholet-Pays de la Loire. “C'est le type de circuit que j'aime bien, mais il faudra voir comment je vais récupérer de ce Tour du Poitou-Charentes”. 

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