Arnaud Démare : « Les autres nous font la peau »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

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Et de deux ! Comme la veille, Arnaud Démare s’est montré de loin le plus rapide lors de l’emballage final de la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes, ce mercredi (voir classements). Maillot blanc de leader du classement général sur le dos, le sprinteur de la Groupama-FDJ s’est imposé à Melle après 189 kilomètres de course. Mais cette fois-ci, ses équipiers ont franchement dû s’employer dans le final pour rentrer sur les attaquants de la dernière heure. Le coureur de 26 ans revient sur cette deuxième victoire d’étape auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Il a fallu s’employer dans le final de cette 2e étape !
Arnaud Démare : L’équipe a énormément travaillé. Ils sont très forts puisqu’on s’est fait attaquer à 50 kilomètres de l’arrivée et qu’il a fallu gérer. On a su garder notre sang-froid sachant que ça faisait 120 kilomètres que l’équipe roulait. Chapeau à eux. Ce n’était pas évident, car nous étions la seule équipe à avoir fait le travail pour revenir sur les échappés. Comme je l’avais déjà dit hier (mardi), le plus dur, ce n’est pas forcément le sprint, mais c’est qu’il y ait un sprint. Toutes les autres équipes nous font la peau, donc c’est bien qu’on y soit arrivé.

« JE N’AI JAMAIS DOUTÉ »

Tu n’as pas douté quant à la possibilité de voir Bouchard et Wackermann tenir jusqu’au bout ?
Je n’ai jamais douté de mon équipe. Je leur fais confiance. Ils savent gérer. On a toujours eu en ligne de mire les échappés, donc je ne me suis pas affolé. C’était très tortueux dans le final, donc il fallait être placé. De nombreuses équipes savent frotter, sont là aussi pour jouer la gagne comme nous... On ne nous laisse pas faire, on ne nous regarde pas. C’est vraiment offensif.

Les trois derniers kilomètres étaient très tortueux : était-ce perturbant ?
Disons que ce n’était pas facile de se placer à deux-trois kilomètres de l’arrivée. Mais une fois devant, c’était bon… L’arrivée était en faux-plat montant, comme je les affectionne, donc c’était parfait.

« JE NE VOULAIS PAS PRENDRE DE RISQUE »

Malgré le scénario de la course, tu as pu compter sur des équipiers dans le dernier kilomètre…
J’ai été très bien lancé par mes lanceurs, Ramon (Sinkeldam) et Jacopo (Guarnieri). Après, j’aime beaucoup ces sprints en faux-plat montant, et je ne voulais pas prendre de risque en lançant assez tôt mais au moins ça a pu bien le faire.

Jamais deux sans trois ?
Il y a encore une étape à aller chercher, même si ça va être encore plus nerveux qu’aujourd’hui sur 100 kilomètres. On va voir comment ça se passe. On était venu pour une victoire, on en a deux. Donc on va prendre les choses dans l’ordre. Mais oui, on pense à la troisième.

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