Abderrahim Zahiri est de retour dans sa "famille". Deux ans après, revoici le Marocain sous le maillot du Centre Mondial du Cyclisme. "C'est avec plaisir que je retrouve le CMC. C'est très important pour moi d'être au Tour de l'Avenir. Le directeur sportif de mon équipe Continental Trevigiani est d'accord. D'ailleurs il est aussi présent ici avec la Colombie", déclare le coureur à DirectVelo. D'ailleurs, un véhicule de la Trevigiani Phonix Hemus 1896 accompagne l'équipe colombienne.

« J'AI DES CONTACTS EN ITALIE ET EN FRANCE »

A 22 ans, le vainqueur de la première étape de Toscane Terre de Cyclisme mise beaucoup sur le "Tour de France des Espoirs". "J'ai des contacts en Italie et en France pour passer professionnel mais un bon résultat au Tour de l'Avenir pourrait m'aider", affirme-t-il.

Au printemps, en plus de sa victoire en Toscane, le 10e du Tour d'Estonie a cumulé les bons résultats chez les Espoirs. Il se classe 2e du Trophée Edil C et 10e de la Ronde de l'Isard. "Je m'attendais à bien marcher car je me suis bien préparé. Je me suis dit que pour ma dernière année Espoirs j'allais faire le maximum pour passer pro", assure-t-il.

PRÉPARATION AVEC ANASS AÏT EL ABDIA

Avant le Tour de l'Avenir, il a couru cet été le Tour du Val d'Aoste (10e) et les courses italiennes comme le Tour du Medio Brenta (3e). Il a aussi roulé du côté de Lugano avec son compatriote Anass Aït El Abdia, le pro de l'UAE Team Emirates. "En revanche, je suis arrivé trop tard pour préparer le contre-la-montre par équipes avec le CMC mais j'en ai déjà disputé, ce n'est pas un problème".

Pour Abderrahim Zahiri, un Tour de l'Avenir réussi passe par "une victoire d'étape, pourquoi pas ? Et un bon classement général. On va voir la forme que j'aurai". Face à lui, il retrouve les Colombiens. "Ils sont favoris, ils sont tous forts. Mais l'équipe du Centre Mondial est forte aussi !", prévient-il.