Luca Wackermann (Bardiani-CSF) s'est imposé en solitaire, ce jeudi, lors de la deuxième étape du Tour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine (2.1), courue sur 176,7 kilomètres entre la base départementale de Rouffiac et Grèzes (Dordogne). L'Italien a devancé Marco Canola (Nippo-Vini Fantini-Europa Ovini) et Elie Gesbert (Fortuneo-Samsic). Anthony Roux (Groupama-FDJ) est désormais à égalité de temps avec Luca Wackermann au classement général. Ce n'est qu'à l'addition des places que le Champion de France conserve le maillot jaune de leader. Voici quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 

Anthony Roux (Groupama-FDJ)
5e de l’étape - Leader du Tour du Limousin
« C’était vraiment dur. L’équipe a bien bossé, surtout Benoît Vaugrenard et le petit jeune Clément (Davy). Ils ont roulé presque 140 kilomètres à deux. Après le premier passage vers la ligne d’arrivée, nous avons beaucoup été attaqués. Nous avons perdu des éléments. Je n’avais plus que deux mecs à mes côtés. Je leur ai dit de laisser tomber. Ce n’était pas dramatique de perdre le maillot jaune. Le final était difficile. La bosse était un peu trop longue pour moi. Steve (Morabito) m’a lâché aux 800 mètres. Les autres comptaient sur moi pour boucher le trou.
Nous avons eu un grand Wackermann. J’ai fini à l’arrachée jusqu’à la ligne. J’étais cuit… J’ai gagné hier (jeudi) mais comme je l’avais dit, je n’étais pas eu mieux. J’étais un peu fatigué aujourd’hui (jeudi). Je me suis arraché pour garder le maillot et faire honneur aux coéquipiers. Je pense que c’était l’étape la plus difficile. Il va falloir faire les bonifications ou avoir une victoire d'étape ces deux prochains jours pour remporter le général… ». 

François Bidard (AG2R La Mondiale)
Echappé
« L'idée était de créer du mouvement. Je devais relancer la course en faisant sortir un groupe. Finalement, je me suis retrouvé seul avec Benoit (Cosnefroy). On a fait un beau petit rallye. Ce n'était pas spécialement prévu que Benoit m'accompagne, mais ça s'est fait comme ça. Le but était de durcir la course, de mettre les autres équipes en difficulté. On a creusé jusqu'à 40-45 secondes. Mais dans l'avant-dernière bosse, on était déjà un peu à fond, et trente secondes, c'est vite bouché dans ce genre de bosse. On aura essayé, et on retentera de plus belle demain (vendredi). De mon côté, c'était prévu que je lance à cet endroit-là. Après, est-ce qu'il aurait fallu attendre un peu plus ? On ne sait jamais trop... On était plusieurs capables de lancer la course, et demain sera un autre jour ».