Romain Bacon : « Il faut l'accepter »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Quatre ans après son sacre, Romain Bacon rêvait de s'offrir un nouveau titre de Champion de France Amateurs du contre-la-montre. Mais le coureur du CC Nogent-sur-Oise a subi la loi d'Alexys Brunel. Il raconte sa déception à DirectVelo.

DirectVelo : Tu semblais très déçu en franchissant la ligne...
Romain Bacon : Oui, je suis déçu. J'ai fait ce que j'avais à faire. Mais j'avais un peu la boule au ventre au début et je n’ai jamais eu l’impression d’arriver à me libérer. Je n'ai pas pu « écraser » comme j'ai l'habitude de faire. Mais j’étais peut-être tout simplement à fond, sans pouvoir aller plus vite.

Que s’est-il passé dans le final ?
Je n’ai pas pu reconnaître le final car il y avait beaucoup de voitures à la reconnaissance, et je me suis planté sur deux virages, notamment le dernier, à un kilomètre de l’arrivée, où j’ai dû faire demi-tour. Je n'ai pas de regrets. J’ai foncé dans les ballots de paille, je suis allé tout droit. J’aurais pu gagner une ou deux places dans le classement scratch, mais pour le titre amateur, Alexys Brunel était au-dessus aujourd’hui.

« UN JOUR NE FAIT PAS L'AUTRE »

Tu es donc battu par plus fort ?
Oui, il faut l’accepter. Sur d’autres chronos, j’ai été plus fort que lui, et sur d’autres encore, je le serai peut-être encore. Un jour ne fait pas l’autre. Je suis déçu parce qu’une médaille en argent ou en bronze ne change rien dans ma carrière.

C’était l’objectif de ta saison ce chrono ?
Oui, c’était clairement l’objectif de ma saison. Une victoire aujourd’hui (jeudi) aurait confirmé ma victoire sur le Tour de la Manche. Sur route, il reste de belles épreuves, notamment au mois de septembre. Je pense à la Boucle de l’Artois (Coupe de France DN1), où il y aura un chrono qui sera un objectif important pour l’équipe et pour moi, comme à la SportBreizh. Pour la course en ligne de samedi, on verra, je n’y ai pas encore pensé. Aujourd’hui aurait pu être un soulagement. Tant pis.

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