Dylan Maldonado : « Je me voyais gagner »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Décidément, Clément Orceau va commencer à agacer Dylan Maldonado. Après l’avoir battu en Coupe de France DN1 au Grand Prix de Luneray, le puissant sprinteur du Vendée U a une nouvelle fois devancé le jeune Aixois ce samedi après-midi, lors de la 2e étape du Tour de Loire-Atlantique (voir classements). “Je vais commencer à en faire des cauchemars”, plaisante le petit frère d’Anthony, professionnel chez St-Michel-Auber 93. “J’ai forcément des regrets, puisque j’étais en tête à cinquante mètres de la ligne d’arrivée. Je me voyais gagner mais il est arrivé beaucoup plus vite que moi dans les derniers mètres… Quand Clément m’avait battu à Luneray, je n’avais pas de regrets. Mais cette fois…”.

Convaincu qu’il y avait moyen de décrocher ce succès, Dylan Maldonado n’en oublie pas pour autant la qualité de son adversaire. “Je suis à chaque fois battu par l’un des meilleurs sprinteurs du peloton des Élites. C’est peut-être même le meilleur”. Quoi qu’il en soit, avec cette nouvelle performance, le Provençal confirme qu’il s’est désormais installé dans le paysage des meilleurs sprinteurs tricolores  chez les Espoirs, et qu’il faudra compter sur lui jusqu’à la fin de la saison. “Je ne savais pas ce que ça pouvait donner en début de saison. Mais au fur et à mesure, j’ai vu que j’avais ma place dans les sprints”, se félicite-t-il auprès de DirectVelo. “Maintenant, je me considère comme l’un des sprinteurs français, j’ai ma place et je commence à le prouver”.

« LE VOYAGE DE DIX HEURES EN BAGNOLE PESAIT DANS LES JAMBES »

A l’AVC Aix-en-Provence, le jeune homme a cette année l’occasion de s’affirmer au sprint, mais également de se tester sur de nouveaux exercices. C’était le cas ce samedi matin, lors d’un prologue de 4 kilomètres dans les rues de Pornic, où il a pris la 29e place. “C’était mon premier prologue ! Je n’en avais jamais fait avant. Je visais un Top 15 mais je n’étais pas au top. Le voyage de dix heures en bagnole pesait dans les jambes, encore un peu, je crois… En plus, on n’avait pu faire qu’une heure sous la pluie la veille. Mais ça reste une expérience de plus”.

Ce dimanche, une dernière opportunité pourrait éventuellement se présenter en cas d’arrivée groupée. “Apparemment, le profil de l’étape n’est pas très dur. Il faudra quand même voir comment la course va se passer. Il y aura plus de kilomètres que sur la 2e étape. Mais j’aimerais bien avoir l’occasion d’enchaîner”. Et pourquoi pas de battre Clément Orceau.  

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