Shari Bossuyt déjà tournée vers les Championnats d'Europe

Crédit photo Marc Van Hecke

Crédit photo Marc Van Hecke

Shari Bossuyt a profité de ces Championnats de Belgique Juniors sur route aux Lacs de l'Eau d'Heure pour compléter sa collection de maillots noir-jaune-rouge. Après une rafle cet hiver sur les titres nationaux sur piste, elle avait profité du 1er mai pour prolonger son règne en contre-la-montre. Ce dimanche midi, elle termine les 70 kilomètres avec 4'59" d'avance. La membre de la Doltcini-Van Assche Development Team veut à présent s'élever au niveau international. Elle s'est penchée pour DirectVelo sur ses prochaines ambitions.

DirectVelo : Que représente ce nouveau titre ?
Shari Bossuyt : C'est un sentiment particulier de s'imposer en solitaire à un Championnat de Belgique. Ce n'était pas facile. J'étais la favorite. Toutes les concurrentes me tenaient à l'oeil. Je savais que le peloton allait perdre de nombreuses filles tour après tour. J'avais étudié plusieurs scénarii. Il était envisageable de partir de loin ou d'attendre les 2-3 derniers kilomètres. Le sprint avait également été envisagé, mais c'était plus incertain. Finalement, j'ai attaqué au bon moment. L'avance est vite devenu important. Je ne sais pas comment ils se sont organisés derrière moi.

Tes objectifs sont plus hauts maintenant ?
C'est vrai que je suis tourné vers d'autres événements. Mi-juillet, je serai aux Championnats d'Europe sur route en République Tchèque. Si on arrive au sprint, je crois que je peux réaliser quelque chose. A ce niveau-là, beaucoup de nouveaux éléments entre en ligne de compte comme la forme du jour. Ensuite, un mois plus tard, il y a les Mondiaux sur piste, directement suivi des Championnats d'Europe.

« LE CHEMIN EST ENCORE TRES LONG  »

Comment combines-tu la route et la piste ?
La combinaison est relativement aisée. Une partie de la préparation route s'effectue sur la piste. En plus, avec l'équipe nationale sur piste, on se rencontre tous les mardis au Centre Eddy Merckx à Blaarmeersen.

Tu te sers de l'expérience du Mondial d'Apeldoorn en début de saison ?
Oui, certainement. Rouler l'Américaine avec Jolien D'Hoore m'a surtout montré quelle distance me tient encore éloigné des meilleurs élites. Le chemin est encore très long. Mon entourage me rappelle qu'il faut essayer de les franchir pas à pas.

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