Taminiaux : « Je suis resté chez les Espoirs pour vivre ça »

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Lionel Taminiaux s'est imposé ce dimanche au Grand Prix Criquielion. Il remporte ainsi sa première épreuve UCI de Classe 2. L'Espoir 4e année a devancé dans un sprint massif deux autres coureurs belges, Alfdan De Decker (Lotto-Souda U23) et Alexander Maes (Tarteletto-Isorex). Le coureur de la formation AGO-Aqua Service, heureux et surpris par cette victoire, a répondu aux questions de DirectVelo.com après l'arrivée.

DirectVelo : Tu gagnes au sprint, mais avant cela, tu t'étais porté à l'attaque.
Lionel Taminiaux : Oui. En fait, c'est d'abord Jérémy Frehen qui nous a représentés dans l'échappée. Tarteletto-Isorex et Sunweb Development les ont maintenus à distance raisonnable. Quand le peloton est rentré, je savais qu'il fallait rester devant. Comme le circuit local est très dur, il faut être au contact des équipes Continental Pro. Et dans le final, j'ai effectivement décidé de tenter ma chance, moi aussi.

Avant d'entamer ton sprint, tu y croyais ?
Non, je ne pensais même pas à la victoire. Je n'y croyais pas trop. Je me suis glissé dans ce sprint afin que notre équipe ne reste les mains vides. Kenny Molly m'a emmené. Il m'a dit "Je te remonte. Il faut que tu sois bien mis." Je sais que j'ai un bon sprint cependant, il me manque toujours un petit quelque chose. Je ne suis en fait pas très à l'aise pour frotter dans l'emballage final. Finalement, j'ai eu un peu de chance en prenant les bonnes roues.

OBJECTIF PARIS-ROUBAIX

Il s'agit de ta plus belle victoire sur un vélo ?
C'est effectivement la plus grande course que j'ai remportée. Cependant, gagner au sprint massif n'a pas la même saveur que réaliser un gros numéro. C'est pour cela que je considère la troisième étape du Tour de Namur en 2016 comme la plus belle. Aujourd'hui, la victoire me fait très plaisir car elle fait suite à la déception liée à un abandon lors de la kermesse pro d'Isières jeudi dernier. Si je suis resté une saison de plus chez les Espoirs (ndlr : l'hiver dernier, il a laissé sur le côté un contrat professionnel proposé par WB-Veranclassic), c'est pour gagner ce type de course.

Comment vas-tu poursuivre la saison ?
D'abord, je vais au Triptyque Ardennais. Ensuite, j'irai à Paris-Roubaix qui est très important à mes yeux. J'avais le choix entre une sélection nationale au Tour de Belgique et Paris-Roubaix Espoirs. J'ai choisi la classique pavée. L'an dernier, j'y ai fait une bonne course jusqu'au moment où nous avons été arrêtés par le train. Cette fois, si j'ai les jambes, je roulerai devant et tenterai ainsi d'éviter la malchance.

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