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Alan Riou a réussi à confirmer

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Alan Riou est l’homme fort de ce début de saison en Coupe de France DN2. Déjà lauréat de la première manche, le Tour du Lot-et-Garonne, en avril dernier, le coureur du Team Pays de Dinan a remporté, ce samedi, la 1ère étape des Boucles Nationales du Printemps, deuxième manche de cette Coupe de France (voir classements). Le Breton a réglé au sprint un groupe de seize échappés dans les rues de Meursac, en Charente-Maritime. Il décroche ainsi sa sixième victoire de la saison. Alan Riou revient sur ce succès et aborde l’étape de ce dimanche auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu construit ce succès ?
Alan Riou : Je n’avais aucune sensation en début de course. Mais j’ai commencé à retrouver des jambes au fil de la course, jusqu’à ce que je me retrouve dans ce groupe de dix-sept à l’avant. L’entente n’était pas idéale, mais ce n’était quand même pas trop mal. Il n’y a jamais eu un gros écart. Avec Matthieu (Boulo), on avait décidé de rouler au moins pour maintenir l’écart car la situation était intéressante pour nous. On a réussi à garder un petit écart jusqu’à la ligne avec le peloton (23 secondes, NDLR). Ce n’est pas trop mal, même si on devrait avoir un chantier demain (dimanche). C’est aussi la raison pour laquelle on en a remis une couche dans les derniers kilomètres. Le peloton était revenu tout près et c’était dommage d’avoir fait tous ces efforts pour ne pas avoir d’avance sur la ligne. Enfin, surtout, j’ai réussi à aller chercher les quinze points au sprint donc c’est bien.

Au-delà des quinze points, c’est surtout une nouvelle victoire pour toi. Tu as semblé très facile dans cette dernière ligne droite !
Facile, non. Mais cette arrivée me convenait. Je me suis retrouvé à tête à 800 mètres de la ligne car personne ne voulait passer. Puis le sprint a été lancé sur la droite, j’ai réussi à prendre les roues et à déborder aux 200 mètres. Finalement, ça l’a fait, et ce qui est pris est pris.

Revenons au scénario de cette 1ère étape : comment expliques-tu que cet imposant groupe de tête n’a jamais réussi à prendre plus de 40” d’avance  ?
Déjà, il y avait un vent assez défavorable tout le long et en plus, il y avait un certain marquage. Ce peloton était assez homogène donc c’était difficile de faire la différence.

« IL FAUDRA ÊTRE ATTENTIFS »

Comment va-t-il falloir aborder la 2e et dernière étape désormais ?
Nous sommes donc deux de l’équipe placés au général, avec Matthieu. On verra ce que l’on va faire. Je sais que l’an passé, l’équipe de Bourg-en-Bresse avait tenté de contrôler la course mais ça ne l’avait pas fait pour eux. On va réfléchir. En tout cas, j’ai senti que les jambes répondaient bien sur la fin de cette étape. Il faudra être attentifs et ne pas se faire piéger.

Tu avais déjà gagné la première manche de cette Coupe de France sur le Tour du Lot-et-Garonne…
C’est bien pour moi comme pour l’équipe de montrer que l’on peut confirmer. Je vais passer chez les pros et je prouve que j’ai les jambes en gagnant, donc c’est super.

Le Team Pays de Dinan vise-t-il la victoire finale sur cette Coupe de France DN2 ?
Pour l’instant, l’objectif est d’être dans le Top 8 pour participer au Championnat de France. C’est bien parti mais il y aura encore une manche à négocier. On a une belle équipe, avec notamment Florentin (Lecamus-Lambert) qui marche bien. D’autres jeunes n’ont pas encore découvert la Coupe de France mais pourrait y marcher bientôt, comme Alan Boileau ou Brendan Le Cam. C’est bien pour la suite.

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