Johan Le Bon : « Il n’y avait rien à faire »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Johan Le Bon l’avait promis : il allait tenter quelque chose sur les deux dernières étapes du Tour de Bretagne (2.2). Pari tenu. Ce lundi, le coureur de la Vital Concept est passé tout près de la victoire d’étape sur la 6e étape, à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Mais l’athlète de 27 ans est tombé sur un os trop dur à ronger en la personne de Julius Van Den Berg (voir classement). Il ne reste désormais plus qu'une occasion au Breton de remporter une étape sur son tour régional. En attendant, il a fait le point avec DirectVelo au soir de cette avant-dernière bataille.

DirectVelo : Tu es passé tout près ce lundi...
Johan Le Bon : Forcément, j’y ai cru, comme toujours. Je suis venu ici pour faire un résultat. C’était une course très bizarre. Avec ce vent, tout le monde était nerveux. Un groupe de dix est parti et ce n’est jamais très bon, mais nous nous étions dit que l’on ne mettrait personne dans la première échappée car depuis le début de la semaine, on essaie mais on est marqué. Alors on s’est dit que l’on allait jouer avec les autres.

« IL VENAIT NOUS CHERCHER A CHAQUE FOIS »

Et tu as pris un coup de costauds en cours d’étape !
La Lotto-Soudal a accéléré dans le deuxième GPM : Tanguy (Turgis) et moi avons suivi. Ce coup a lancé la course. Une fois devant, je me sentais vraiment bien. On est ressorti dans le final avec Fabien (Schmidt) et le Hollandais (le Néerlandais Julius Van Den Berg de la SEG Racing, NDLR). Mais il n’y avait  rien à faire : il était vraiment fort. Dans les quatre derniers kilomètres, on a attaqué à tour de rôle avec Fabien mais il venait nous chercher à chaque fois. Tactiquement, on n’avait rien d’autre à faire.

Julius Van Den Berg s’est demandé si vous n’étiez pas amis avec Fabien Schmidt, au vu de votre façon de manoeuvrer (lire ici)...
Fabien est un ancien collègue d’entraînement. On se connait bien et on voulait qu’un Breton gagne. Mais encore une fois, il n’y a rien à dire… Même si c’est décevant de passer si près de la victoire.

« POUR LE GÉNÉRAL, CA VA ÊTRE DIFFICILE MAINTENANT... »

Pas de regrets, donc ?
Des regrets, il y en a toujours. Je passe 70 bornes à l’avant, tout ça pour gagner une poignée de secondes sur le peloton… Mais bon, j’ai été à l’attaque, j’ai les jambes et c’est le principal.

La dernière étape te plait ?
Quand les jambes sont là, oui. Le circuit me plait mais on verra bien comment ça va se passer là-bas. Pour le général, ça va être difficile maintenant mais tant que l’on n’aura pas gagné une étape, on va continuer de se battre. Sur un Tour de Bretagne, on n’est jamais à l’abri de rien.

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