Fabien Schmidt n'avait pas les bons boyaux

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Fabien Schmidt y a cru longtemps, très longtemps… Pratiquement jusqu’au bout ! Ce dimanche, le sociétaire de la formation Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau a pris le bon coup durant la dernière heure de course de la 5e étape du Tour de Bretagne (2.2). Puis il s’est isolé, dans l’ultime tour de circuit autour de Plancoët. Avant de voir revenir puis de laisser immédiatement filer le Néerlandais Cees Bol (SEG Racing) dans les tous derniers hectomètres (voir le classement). “Il ne m’a pas manqué grand-chose… En fait, il m’a manqué une bonne paire de boyaux (sourires) ! Je me mettais de travers, dans tous les sens à chaque virage”, relatait le Breton d’adoption auprès de DirectVelo, quelques minutes après l’arrivée.

“J’ai crevé mon super boyau hier (samedi) sous la pluie et du coup, aujourd’hui (dimanche), j’avais un boyau à l’arrière dont je n’étais pas sûr… Et je n’étais pas serein… C’est comme ça”, détaille l’actuel 2e du Challenge BBB-DirectVelo. Il faudra donc encore patienter pour espérer décrocher une victoire d’étape sur ce Tour de Bretagne, après cette 2e place forcément frustrante.

COURIR JUSTE ET AVOIR DE LA RÉUSSITE

Et il ne reste plus que deux opportunités au coureur de 29 ans, dont une à Dinan, où il avait décroché un succès d’étape il y a quatre ans. “Ce n’est pas toujours facile de trouver l’ouverture. Ce Tour de Bretagne reste assez aléatoire : il faut réussir à être bien placé au bon moment mais ce n’est pas toujours simple”.

Courir juste, c’est justement ce qu’avait tenté de faire Fabien Schmidt sur cette 5e étape. Et il était à deux doigts de convertir par une victoire cette science de la course. “Il était très important d’aborder le circuit final avec un coup d’avance ou alors bien placé car ce circuit était très sinueux et dangereux”. Partie remise pour ce lundi ? “Je vais retenter”.

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