Julien Antomarchi (Roubaix-Lille Métropole) s'est imposé, ce samedi, sur la 4e étape du Tour de Bretagne (2.2), disputée sur une distance de 162,7 kilomètres entre Clohars-Carnoët (Finistère) et Grand-Champ (Morbihan). Le Français l'a emporté devant le Norvégien Rasmus Fossum Tiller (Joker-Icopal) et le Belge Stan Dewulf (Lotto-Soudal U23). Herman Dahl (Joker-Icopal) conserve pour sa part le maillot de leader au classement général.
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

Rasmus Fossum Tiller (Joker-Icopal)
2e de l’étape
« La tactique était de ne pas contrôler la course. On voulait plutôt placer des coureurs dans les groupes pour ne pas avoir à chasser derrière. Mais ça attaquait de partout et tout le monde était, je pense, très fatigué ! On a couru pour gagner l’étape et pas vraiment pour défendre le maillot. On sait que les trois dernières étapes décideront du général.
Peut-être que les autres pensaient que l’on allait contrôler et ils ne devaient pas être très heureux de la façon dont on a couru. Mais on savait que l’on avait une grosse équipe ici et cette façon de courir était une façon de mettre la pression sur les autres.
Herman (Dahl, leader de l’épreuve) a été pris dans une chute en cours d’étape et il y a vite eu un bon trou. On a tout fait en tête de peloton pour essayer de contenir un peu les attaques, histoire que ça puisse rentrer. Et ça s’est plutôt bien passé ».

Diego Lopez Sevilla (Polartec-Kometa)
Leader du classement du combiné
« Je suis très fatigué ! C’était une étape difficile, ça a roulé à bloc toute la journée et dès les tous premiers kilomètres. Avec mes coéquipiers, on a plusieurs fois tenté de se glisser dans l’échappée car nous savions qu’aucun d’entre nous n’allait avoir la possibilité de gagner cette étape au sprint. Alors on a pris les petits groupes mais on n’a jamais réussi à faire peser sur la course.
Bon, finalement, je me retrouve avec ce maillot du combiné. C’est toujours agréable de se retrouver sur le podium protocolaire. Maintenant, je vais rapidement me tourner vers l’étape de demain (dimanche). On va continuer de prendre la course jour après jour, en essayant encore de jouer un rôle sur la course et de peser. Si l’on n’arrive pas à jouer la victoire, il faudra quand même se montrer d’une façon ou d’une autre, c’est important.
J’aime la course ici, la façon dont ça court. Mais c’est quand même difficile de marcher car on court contre des coureurs très forts, très puissants. Sur le plat, je sens que je manque de puissance quand même. Je sais que je vais continuer de m’améliorer petit à petit. En tout cas, la course est vraiment agréable ici, ça flingue de partout ! ».