Cette fois-ci, Stan Dewulf sera attendu

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Stan Dewulf est prêt à en découdre. 3e du Tour de Bretagne (2.2) l’an passé pour sa première participation - notre photo -, le Belge avait marqué les esprits (voir classement final). 2e à Saint-Pol-de-Léon puis à Scaër, 3e ensuite à Fougères le dernier jour, le sociétaire de la Lotto-Soudal U23 s’était montré très régulier tout au long de la semaine. C’est donc tout naturellement que ce mardi, il faisait partie des têtes d’affiches présentées à la presse à la veille du grand départ de l’édition 2018. Et cette fois, il le sait, le Flamand sera attendu. “L’an dernier, j’avais profité du fait de ne pas être connu mais ce ne sera plus le cas cette fois-ci”, confirme-t-il auprès de DirectVelo, avant de tenter, malgré tout, de s’ôter un brin de pression : “Il y a des Conti Pros au départ ici alors avec la Lotto, on n’est pas les plus forts sur le papier”.  

Motivé et déterminé à jouer le classement général une nouvelle fois, dans quelle condition se présente le coureur de 20 ans au départ de Châteaubriant ? “Le début de saison a été un peu difficile, notamment à cause d’une infection, mais maintenant, ça commence à aller mieux. Les résultats arrivent et le moral est là. J’espère faire un bon résultat ici”, répond le récent 6e de Liège-Bastogne-Liège Espoirs.

LES DERNIÈRES ÉTAPES POUR FAIRE LA DIFFÉRENCE ?

Ces dernières semaines, Stan Dewulf s’est notamment illustré en remportant deux étapes du Triptyque des Monts et Châteaux, dont le contre-la-montre individuel du dernier jour. Un exercice chronométré sur lequel il aurait éventuellement pu faire la différence sur le Tour de Bretagne, mais l’épreuve ne compte pas d’effort solitaire à son programme. “Ce n’est pas un regret car je ne suis pas un rouleur”, tranche l’Espoir troisième année. Alors, où peut se jouer l’épreuve ? Sur les bonifications ? "Ca peut toujours servir et j'avais pris une ou deux secondes l'an passé", rappelle-t-il. Dès les premiers jours ? “Les deux premières étapes devraient être pour les sprinteurs. On a des coureurs pour viser la victoire d’étape sur ces premiers jours. Je pense que l’on peut faire un bon boulot. De mon côté, j’essaierai de travailler pour ces coureurs-là. Même si je joue le classement général, ce n’est pas le fait de rouler un ou deux kilomètres en fin de course qui va me fatiguer”, analyse-t-il.

Pour voir l’homme de Stavele, en Flandre-Occidentale, jouer la victoire, il faudra sûrement attendre la seconde partie de l’épreuve. “Les dernières étapes peuvent me convenir. C’est le type de parcours que j’aime, un peu comme sur le Triptyque des Monts et Châteaux, avec des arrivées en bosse”, ajoute celui qui pourra également compter sur l’appui précieux de son directeur sportif Wesley Van Speybroeck, adepte de l’épreuve et toujours de bon conseil. “Ca aide beaucoup. Il fait aussi un grand travail au niveau des reconnaissances. Il sait où sont les difficultés, comment est le vent. C’est très important. Il est calme et lucide. Il a le recul que nous n’avons pas toujours sur le terrain…”.  

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