Les nouvelles possibilités de Jérémy Defaye

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Jérémy Defaye monte en puissance. En manque de résultats depuis le début de saison, malgré une 3e place sur Le Poinçonnet-Limoges (lire ici), l’Azuréen a terminé 9e du Tour de la Mirabelle (Elite Nationale) le week-end dernier. Une performance intéressante pour un coureur de plus en plus à l’aise dans les massifs. “Pour la première course par étapes de l’année, c’est plutôt bien. Surtout, c’est une performance rassurante après des mois sans trop de résultats. Ca marchait moyennement jusqu’à maintenant”, concède-t-il auprès de DirectVelo. Alors, pourquoi ce manque de régularité jusqu’à présent ? “A Annemasse-Bellegarde notamment, je n’étais tout simplement pas au niveau et je n’avais pas pu suivre. D’autres fois, j’avais des possibilités mais je manquais de vigilance en terme de placement. C’était de ma faute, je ne trouvais pas de solutions”.

NOUVEAUX CHAMPS D’ACTION

Heureux de son Tour de la Mirabelle, le coureur du Team Cycliste Azuréen pense même qu’il aurait pu faire mieux.
“Quand c’est ressorti, ça a cassé en tête de paquet, deux-trois places devant moi. Quand Clément Penven est parti, j’ai eu un coup de moins bien et je n’ai pas pu le suivre. Mais bon, ça reste une bonne place”, tempère-t-il, satisfait d’avoir tenu sur l’ensemble des trois jours de course. “En règle générale, sur les courses par étapes, il me manque toujours le dernier jour. La seule fois où j’ai vraiment tenu, c’était sur le Tour du pays roannais mais ce n’était que sur deux jours (7e)”.

L’ISARD POUR LE GÉNÉRAL ?

Après avoir pris un peu de repos cette semaine, Jérémy Defaye va se concentrer sur la Ronde de l’Isard, épreuve qu’il avait apprécié l’an passé.
“Je n’oublie pas que j’avais complètement explosé le dernier jour. Cette année, je vais prendre le temps de me préparer pour ça. Je ne sais pas si je vais m’occuper d’une étape ou du général. En tout cas, je suis motivé”. Le simple fait d’envisager de jouer un général dans une course comme la Ronde de l’Isard témoigne déjà de l’évolution de l’Azuréen, lui qui s’était fait connaître chez les Juniors par ses qualités de rouleur, puis qui a peu à peu élargi sa palette. “Je ne sais pas si l’on peut dire que j’ai changé de registre. J’aime aussi les courses d’un jour usantes. Mais c’est vrai que j’arrive de mieux en mieux à me débrouiller sur les courses vallonnées. Ce Tour de la Mirabelle était un bon enseignement pour la suite”.

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