Cette fois, Fabien Rondeau est dans le vif du sujet. Le coureur du VC Rouen 76 l’avait prévu : il devait monter en puissance sur les trois premiers mois de compétitions de l’année avant de s’affirmer à partir du printemps.  “Il était prévu que j’enchaîne les jours de courses en début d’année mais sans réels objectifs de résultats. C’était une montée en puissance pour vraiment performer à partir du mois de mai”, confirme-t-il auprès de DirectVelo. Ces dernières semaines, ses participations au Circuit des Ardennes (2.2) puis au Tour de la Mirabelle (Elite Nationale), ce week-end, l’ont conforté dans l’idée qu’il était dans les temps. “Aux Ardennes, ce n’était pas facile d’aller chercher un résultat mais j’étais quand même placé tous les jours”.

DANS LES TEMPS

5e de l’épreuve vosgienne par la suite (voir classements), le garçon de 21 ans peut être satisfait. “C’est une période que j’avais cochée et il était important pour moi d’avoir un premier résultat significatif sur cette course. Le premier jour était poussif car je  revenais de coupure mais après, j’ai eu de bonnes jambes”. Pour autant, celui qui est actuellement Espoir 3 est déjà tourné vers la suite. “C’est une période que j’aime bien et de belles courses arrivent encore, notamment le GP du Pays de Montbéliard et la Ronde de l’Isard.  Ce sont des courses très importantes pour moi et de là découlera la suite de ma saison”. Car Fabien Rondeau a quelques idées en tête : “Si je marche sur ces courses-là, j’aurai une chance de disputer la Course de la Paix, alors il ne faudra pas se rater.  Les grimpeurs n’ont pas 10.000 occasions dans l’année”.

DES RÊVES D’AVENIR

Dans cette optique, il se prépare à une grosse semaine de charges d’entraînement avec Jean-Philippe Yon, à la tête de la DN1 du VC Rouen 76 mais également coach personnel de Fabien Rondeau. “Je vais aller chez lui pendant dix jours, pour préparer l’Isard. On ne l’avait encore jamais fait… Je compte bien passer un petit palier supplémentaire grâce à ça”. Avec, toujours en tête, l’optique de la Course de la Paix. Et plus si affinités. “Le Tour de l’Avenir, j'y pense aussi, ça fait rêver. Des leaders comme Aurélien Paret-Peintre ou Victor Lafay se dégagent mais après, il y a des places à prendre”.