Kévin Vauquelin ne perd pas une seconde

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Bon 6e des Boucles Cyclistes Sud-Avesnois, première manche de la Coupe de France, Kévin Vauquelin est tombé le second jour dans l’emballage final. Il a pu se relever sans casse et garder sa place au général grâce à son bon contre-la-montre. “Je suis très content de terminer dans le Top 10 et premier Junior 1 français. Cette course était un objectif mais je me suis quand même surpris. J’aime bien le contre-la-montre car j’arrive à me faire mal et j’ai de la force”, déclare le pensionnaire du Pôle France de Bourges.

« JE PEUX ALLER CHERCHER CES SECONDES »

Champion de France Cadets de poursuite en 2017, Kévin Vauquelin continuera d'alterner entre les deux disciplines. “C’est grâce à la piste que j’ai intégré le pôle et ce sont deux disciplines que j’aime. J’adore ça. J’aime autant la poursuite que les chronos, le fait que ce soit plus long ça ne me dérange pas”.

Pour ses débuts dans la catégorie cette année, le coureur licencié à l’UC Tilly Val de Seulles en Normandie a fait de bonnes performances en chrono, une marque de fabrique. Il s’est classé troisième du GP Fernand Durel ou encore quatrième des Boucles de Seine-et-Marne en Fédérale Juniors. “J’ai déjà progressé depuis mon arrivée au pôle mais je pense que je peux encore aller chercher ces quelques secondes pour gagner”.

« FIER D’AVOIR GAGNE DEVANT MON PERE »

Dixième de la première étape en ligne de la Route d’Eole, Kévin Vauquelin est donc aussi dans le coup dans les courses en peloton. “Mais je dois apprendre à me canaliser. J’étais un peu bourrin en arrivant au pôle. J’attaque et, ensuite, je regarde ce que ça donne et comme je n’ai pas une grosse pointe de vitesse, j’ai souvent été piégé. Depuis, on a fait des simulations et j’apprends à courir”, assure-t-il.

La méthode a déjà porté ses fruits au Trophée des Jeunes Léopards où il a remporté une manche lors d’un retour en Normandie. “Je suis fier d’avoir gagné devant mon père qui m’avait accompagné sur la course ! Il y a eu beaucoup d’attaques et on a réussi à sortir à deux  pour revenir sur l’homme de tête. J’ai lâché mes deux compagnons à trois kilomètres et ça l’a fait", raconte-t-il. Un succès obtenu devant ses aînés mais avec le 14 dents. Le pistards a su tourner les jambes. “Je n’avais pas changé de cassette. Je devais faire attention à mon placement dans la partie descendante mais ce n’était pas très gênant”, sourit celui qui va bientôt fêter ses 17 ans.

 

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