Aloïs Kankovsky n’est pas si vieux

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Comme mercredi lors de la première étape, c’est une nouvelle fois un sprint massif qui a départagé les coureurs du Tour du Loir-et-Cher, au terme des 200 kilomètres de course dans le département, entre Vernou-en-Sologne et la Ferté-Imbault. Après l’Italien Leonardo Bonifazio, c’est cette fois-ci Aloïs Kankovsky qui s’est montré le plus rapide au bout de la dernière ligne droite (voir classement). “J’ai dit aux gars de l’équipe de prendre les choses en main à deux kilomètres de l’arrivée et ça l’a fait ! Je venais ici pour gagner une étape, voire deux, donc c’était déjà bien d’en gagner une maintenant”, déclare-t-il quelques minutes après l’arrivée auprès de DirectVelo. “On avait déjà essayé hier (mercredi) mais c’était trop difficile avec ce final vraiment chaotique et plusieurs chutes”, ajoute celui qui avait pris la 8e place de cette 1ère étape.

Tout à sa joie, le coureur de 34 ans prouve qu’il n’est pas encore rouillé, lui qui admet bien volontiers être plus près de la fin de sa carrière que du début, mais qui préfère surtout en rigoler : “34 ans, c’est jeune encore, non ? Regardez Davide Rebellin… J’ai encore le temps de faire beaucoup de saisons dans les pelotons”.

Champion du Monde de l’Omnium en 2007 à Majorque, sur les îles Baléares, il s’est toujours consacré en priorité à la piste. “On l’a pris assez tard chez nous dans l’équipe”, explique-t-on du côté de son staff. “Je n’ai jamais eu l’opportunité de rejoindre une grande équipe sur la route car j’ai toujours fait de la piste ma priorité”, confirme le lauréat du jour, qui dit prendre les courses les unes après les autres. “Le but, c’est de jouer la victoire sur toutes les courses qui peuvent potentiellement se terminer au sprint. Je ne me fixe pas d’objectifs précis dans mon calendrier”.

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