Cyril Barthe apprend vite

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Les coureurs français ont brillé dès le début de saison. De fait, les performances de Cyril Barthe sont passées pratiquement inaperçues et pourtant, le Basque a collectionné les accessits. 12e à Laudun à l’Etoile de Bessèges, 10e à Marseille sur le Tour La Provence, encore 10e à Flayosc au Tour du Haut-Var, il a montré le maillot de l’équipe Euskadi-Murias sur les routes françaises. “Je ne pensais pas pouvoir atteindre ce niveau avec deux Top 10 dès le début de saison. J’ai vu que ce n’était pas impossible et j’ai travaillé pour y arriver”, se réjouit celui qui faisait même office de leader de sa formation sur ces épreuves. Bien qu’il tienne à relativiser : “Il y avait de grosses courses en Espagne en même temps donc je me suis retrouvé avec une équipe qui n’était pas la “première”. Il y avait notamment des coureurs qui revenaient de blessure où d’autres qui étaient d’abord là pour retrouver le rythme parmi les coéquipiers”.

Conséquence de ce bon comportement, le coureur de 22 ans a été récompensé par une sélection sur sa première course WorldTour : le Tour de Catalogne, fin mars. “Pour moi, c’était tout nouveau ! L’an dernier, je courais à peine en première caté et là, je me retrouve en WorldTour : c’est un gros changement ! Dans l’équipe, ils ont tous essayé de me mettre en confiance”, précise-t-il. C’est la première fois que je disputais une épreuve si longue, mis à part le Tour du Portugal l’an passé en tant que stagiaire. J’ai pu compter sur l’appui de coureurs comme Enrique Sanz, qui a quand même fait cinq ans chez Movistar !”.

« PAS D’AUTRE CHOIX QUE DE CONTINUER »

Sur la deuxième étape finalement enlevée par Alejandro Valverde, il s’est même permis de faire le spectacle en fin de course. “Il y avait eu des tentatives de bordures et du coup, il n’y avait pas d’échappée à 40 kilomètres de l’arrivée. Les directeurs sportifs m’avaient demandé de relancer la course. Mais je me suis retrouvé seul devant et du coup, je n’avais pas d’autre choix que de continuer. J’ai fait un bon petit bout de chemin comme ça”, rigole-t-il après coup.

Après avoir ressenti le besoin de “souffler quelques jours pour digérer les efforts de ce début de saison”, Cyril Barthe repart désormais pour un nouveau cycle en France. Première étape dès ce mardi avec Paris-Camembert. “J’ai un bel enchaînement ce week-end également avec le Tour du Finistère et le Tro Bro Leon”. Autant d’épreuves où le résident de Sauveterre-en-Béarn (Pyrénées-Atlantique) espère confirmer ses bonnes dispositions actuelles.  

 

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